À travers les médias :
le combat du CPCR pour la justice

Plus de 29 ans après le génocide perpétré contre les Tutsi, le combat du CPCR pour la justice continue…
Voici quelques articles et reportages à travers les médias…
Si vous en découvrez d’autres, n’hésitez pas à nous contacter.

  • Mediapart – 24/1/24 : Une enquête pour « génocide » ouverte contre un ancien gendarme rwandais réfugié en France

    Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité. Elles visent un ancien officier de la gendarmerie rwandaise, dont Mediapart avait révélé la présence en France depuis des années. L’intéressé conteste tout acte répréhensible dans le passé.

  • Magcentre.fr – 25/1/24 : Génocide des Tutsis au Rwanda : une habitante de Châlette-sur-Loing, partie civile au procès de Sosthène Munyemana

    « On peut se reconstruire, grâce à la justice. C’est un espace de réparation. On ne peut pas se reconstruire sans elle. Il faut que le bourreau soit reconnu comme tel. Il faut la justice pour rétablir les victimes dans leur dignité, » estime Espérance Patureau.

  • France Inter – 21/12/23 : Après le procès Munyemana : rencontre avec les Klarsfeld du génocide des Tutsi

    « Nous ne nous sommes jamais dit que nous allions traquer des génocidaires : c’est quelque chose qui s’est imposé à nous petit à petit. » Depuis plus de trente ans, Dafroza et Alain Gauthier œuvrent pour la justice à la suite du génocide rwandais d’avril 1994.

  • Sud-Ouest – 21/12/23 : Alain et Dafroza Gauthier : trente ans à traquer les auteurs de génocides au Rwanda

    Sosthène Munyemana – qui va faire appel de sa condamnation – est le septième dossier dans lequel le couple, qui vit à Reims (Marne), s’est puissamment investi et sans qui la plainte déposée à Bordeaux en octobre 1995 n’aurait sans doute jamais abouti.

  • AFP/Notre temps – 20/12/23 : Génocide des Tutsi: un ancien médecin rwandais condamné à 24 ans de réclusion criminelle

    A l’issue de près de 15 heures de délibéré, il a été reconnu coupable de génocide, crimes contre l’humanité, participation à une entente en vue de la préparation de ces crimes, ainsi que pour complicité de crimes contre l’humanité. Impassible à l’énoncé du verdict, l’accusé, âgé de 68 ans, devait être incarcéré dans la foulée. Ses avocats ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel du verdict.

  • Le Monde – 20/12/23 : Génocide des Tutsi au Rwanda : l’ex-médecin Sosthène Munyemana condamné à Paris à vingt-quatre ans de réclusion criminelle

    À 68 ans, il a été reconnu coupable de génocide, crimes contre l’humanité, participation à une entente en vue de la préparation de ces crimes. Il devait être incarcéré dans la foulée. Ses avocats ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel du verdict.

  • AFP/France 3 Nouvelle Aquitaine – 20/12/23 : Génocide au Rwanda : vingt-quatre ans de réclusion criminelle pour l’ex-médecin de Villeneuve-sur-Lot

    Vingt-huit ans après, il a enfin été condamné. Reconnu coupable de génocide, crimes contre l’humanité et participation à une entente en vue de la préparation de ces crimes, il vient d’être condamné mercredi 20 décembre à vingt-quatre ans de réclusion criminelle, dont huit ans de sûreté. Ses avocats ont annoncé leur intention de faire appel.

  • RFI – 20/12/23 : Génocide des Tutsi au Rwanda: Sosthène Munyemana condamné à Paris à 24 ans de réclusion criminelle

    Pour Simon Foreman, l’un des avocats des parties civiles, interrogé par RFI avant ce verdict, les victimes avaient besoin que la justice tranche entre la version de Sosthène Munyemana et celle de ses clients. « Vous avez deux camps vraiment inconciliables sur qu’est ce qui s’est passé sur cette colline de Tumba, estime-t-il. Vous avez un accusé qui dit qu’absolument tout le monde ment. Et vous avez des gens qui ont perdu leur famille entière et qui sont accusés en plus de mentir. ».

  • Sud-Ouest – 20/12/23 : Procès pour génocide au Rwanda : Sosthène Munyemana condamné à 24 ans de réclusion criminelle

    Ce verdict ne marquera pas un point final puisque Sosthène Munyemana avait déjà dit qu’il ferait appel en cas de condamnation. Ses avocats ont confirmé cette intention. Partie civile dans ce dossier, Alain et Dafroza Gauthier du CPCR ont œuvré sans relâche pour sortir ce dossier des limbes des cabinets des juges d’instruction. “L’essentiel est la condamnation. Nous respectons la vérité judiciaire” a commenté sobrement Alain Gauthier.

  • Jeune Afrique – 20/12/23 : Génocide des Tutsi au Rwanda : Sosthène Munyemana condamné à 24 ans de prison

    Sosthène Munyemana, gynécologue rwandais, a été condamné à 24 années de prison pour « génocide », « crimes contre l’humanité », « entente » et « atteinte à l’intégrité physique ».

  • Le Monde – 18/12/23 : Rwanda : Sosthène Munyemana, un génocidaire présumé si bien intégré en France

    Jugé en France en vertu de la compétence universelle, l’ancien médecin de Butare a exercé jusqu’en 2022 à Villeneuve-sur-Lot. Le parquet a requis trente années d’emprisonnement contre lui.

  • AFP/La Croix – 18/12/23 : Génocide des Tutsi: 30 ans de prison requis à Paris contre un ex-médecin rwandais

    Une peine de trente ans de réclusion a été réclamée lundi contre l’ex-médecin rwandais Sosthène Munyemana, jugé devant la cour d’assises de Paris pour son éventuelle implication dans le génocide au Rwanda en 1994, dans un réquisitoire « implacable » et une « analyse scandaleusement froide » selon la défense.
    « La somme des choix de Sosthène Munyemana » entre avril et juin 1994, quand il a fui le Rwanda, « dessine les traits d’un génocidaire », a asséné l’accusation dans un réquisitoire à deux voix, qui avait été entamé vendredi.

  • Sud-Ouest – 18/12/23 : Procès pour génocide au Rwanda : 30 ans requis contre le médecin villeneuvois

  • AOC – 15/12/23 : Procès du génocide des Tutsis à Paris : des audiences pour l’Histoire ?

    Alors qu’un septième ressortissant rwandais comparaît actuellement devant la cour d’assises de Paris pour sa participation alléguée au génocide des Tutsis rwandais de 1994, il importe de s’attarder sur la spécificité de ces procès, où à l’extrême violence des faits et des récits s’ajoute la complexité d’épais dossiers qui fait de la compréhension historique du génocide un élément central du jugement.

  • AFP/La Croix – 14/12/23 : Génocide au Rwanda: au procès d’un ex-médecin, les parties civiles dénoncent ses « mensonges »

    Il ne pouvait pas, alors que le génocide au Rwanda battait son plein, ne pas comprendre ce qui se déroulait. Au procès à Paris de l’ancien médecin Sosthène Munyemana, les avocats des parties civiles ont décrit jeudi un homme qui s’est « perdu » dans ses « mensonges ».

  • AFP/TV5 Monde – 13/12/23 : Jugé pour génocide à Paris, un ancien médecin rwandais dit avoir tenté de « sauver » des Tutsi

    Il reste droit dans ses bottes. Jugé à Paris sur son éventuelle implication dans le génocide au Rwanda en 1994, l’ancien médecin Sosthène Munyemana a assuré mercredi que loin d’avoir voulu tuer des Tutsi, il avait tenté de les « sauver ».

  • Sud Ouest – 13/12/23 : « C’est comme si Hitler avait fait l’apéro avec des juifs ! », l’ancien médecin villeneuvois comparaît

    À la barre, Sosthène Munyemana se montre volontiers débonnaire. Il parle, beaucoup, sourit, souvent. Sosthène Munyemana, qui comparaît libre, nie en bloc toute implication dans le génocide perpétré à Butare où il exerçait en tant que gynécologue obstétricien. Les témoins divergent sur le sujet.

  • France Bleu Champagne-Ardenne – 12/12/23 : La traque des génocidaires du Rwanda : vie et confessions des époux Gauthier

    Depuis près de trente ans, ils traquent les génocidaires rwandais. Une vie entre deux pays et les palais de justice.

  • L’Humanité – 11/12/23 : Sur LCP, le combat d’une vie pour les Tutsis

  • AFP/Le Figaro – 9/12/23 : Génocide au Rwanda : l’ancien préfet Laurent Bucyibaruta, condamné en France, est mort

    Agé de 79 ans, il souffrait de plusieurs pathologies. À l’issue de neuf semaines de procès devant la cour d’assises de Paris, Laurent Bucyibaruta a été reconnu coupable le 12 juillet 2022 de complicité de génocide et de crimes contre l’humanité pour quatre massacres de Tutsi en 1994 dans sa préfecture de Gikongoro. Ces massacres, commis à l’école en construction de Murambi et dans les paroisses de Cyanika et Kaduha, ont fait quelque 75 000 morts le 21 avril 1994. Il avait fait appel de sa condamnation et avait été libéré de prison, dans l’attente d’un nouveau procès.
    Voir Procès Laurent BUCYIBARUTA.

  • Actu-Juridique.fr – 6/12/23 : À Nanterre, quand le juridique dialogue avec l’intime

    Le 26 octobre dernier, Dafroza Gauthier rencontrait les étudiants en droit international de l’université de Nanterre. Avec des mots simples et puissants, Dafroza Gauthier vient raconter cela : l’extermination méthodique d’un peuple, l’impunité des tueurs, la difficile reconstruction des rescapés. Et, aussi, ce qu’elle affronte au quotidien : les difficultés à faire juger les génocidaires.

  • Jeune Afrique – 30/11/23 : Procès de Sosthène Munyemana : « Le boucher de Tumba, ce n’est pas mon père »

    Le 30 novembre, deux anciens collègues et le fils du médecin rwandais accusé de génocide ont été appelés par la défense…

  • Jeune Afrique – 29/11/23 : Procès de Sosthène Munyemana : « Personne n’était là pour nous protéger »

    Ce 29 novembre, plusieurs témoins, également parties civiles, se sont succédé à la barre…

  • Arte – 23/11/23 : Dafroza et Alain Gauthier invités du magazine « 28 minutes »

    Depuis plus de vingt ans, Dafroza et Alain Gauthier traquent ceux qui, parmi les responsables du génocide des Tutsi, ont trouvé refuge en France dans les semaines qui ont suivi la fin des massacres de 1994..

  • AFP/TV5 Monde – 22/11/23 : Génocide au Rwanda: au procès d’un ancien médecin, les premiers témoignages à charge

    « Il nous a détruits ». Au procès de l’ancien médecin rwandais Sosthène Munyemana, jugé devant les assises de Paris pour sa participation au génocide des Tutsi en 1994, les premiers témoins ont commencé mercredi à défiler à la barre, déroutant parfois la cour avec des déclarations contradictoires.

  • France 24– 21/11/23 : Dafroza et Alain Gauthier, chasseurs de génocidaires rwandais : « Pas de justice sans preuves »

    Depuis 30 ans, ils traquent en France les responsables présumés du génocide des Tutsis de 1994. L’un de ces génocidaires présumés, Sosthène Munyemana, est jugé en ce moment à Paris. Invités de France 24, ils expliquent avoir une dette envers les victimes et manifestent leur volonté de poursuivre ce combat tant qu’ils le pourront.

  • AFP/L’Express – 21/11/23 : Génocide au Rwanda: au procès d’un ancien médecin, la crédibilité des témoignages au coeur des débats

    C’est une procédure qui repose uniquement sur des témoignages, concernant des faits vieux de 29 ans. Au procès d’un ancien médecin jugé pour sa participation au génocide des Tutsi en 1994, la cour d’assises de Paris a débattu mardi du crédit à apporter aux dépositions dans ce dossier.

  • Africa Radio – 20/11/23 : Alain Gauthier : « des génocidaires se sont bien assimilés en France »

    « Beaucoup échapperont à la justice parce que personne ne sait où ils sont. Lorsqu’ils sont arrivés en France, ils se sont refait une virginité… ce sont des bons voisins, des bons parents, des bons chrétiens… donc personne ne les soupçonne. »

  • France 3 Grand-Est – 19/11/23 : Génocide au Rwanda : Dafroza et Alain Gauthier face à un nouvel accusé de crime contre l’humanité

    Touchés de tellement près par le génocide des Tutsi du Rwanda que chaque témoignage les renvoie vers leur famille disparue, mais aussi vers tous les rescapés et familles des victimes rencontrées depuis près de 30 ans. Dafroza le dit souvent : elle n’a aucun plaisir à voir condamner un homme. Mais il faut que ceux, rwandais soupçonnés de crimes de génocide ou de complicité, et qui vivent en toute impunité en France, sachent que la justice fait son œuvre et condamne.

  • Afrikarabia – 19/11/23 : Paris: Une leçon de génocide au procès Munyemana

    Devant des jurés très attentifs, Stéphane Audoin-Rouzeau, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) a rappelé la signification universelle du génocide des Tutsi du Rwanda tandis qu’Hélène Dumas (CNRS) soulignait la cruauté particulière des crimes et leur impact sur les survivants, notamment ceux qui étaient en 1994 des enfants.

  • AFP/ TV5MONDE – 16/11/23 : Génocide des Tutsi: au procès à Paris d’un médecin rwandais, les thèses de son épouse

    Elle attendait ce moment depuis des années. « On va mettre un peu de lumière sur les mensonges déversés », lance jeudi à la barre l’épouse de l’ancien médecin rwandais Sosthène Munyemana, jugé devant la cour d’assises de Paris pour sa participation présumée au génocide des Tutsi en 1994. Interrogée sur les accusations lancées contre son époux, elle avance la thèse d’une vengeance, voire « une chasse aux intellectuels hutu »…

  • DW/ 7sur7senegal.com – 16/11/23 : Génocide au Rwanda : Processus « symbolique » à Paris

    Selon la défense, le gouvernement rwandais actuel fera pression sur les témoins pour qu’ils témoignent contre Munyemana parce qu’il pourrait devenir un leader potentiel de l’opposition. Mais la juge Aurélia Devos précise qu’elle connaît cet argument, car elle a travaillé pendant dix ans à la tête de la section des crimes de guerre du parquet de Paris, créée en 2012 : « Dans ce type de crime, qui est souvent commis avec un sentiment de légitimité pour défendre son gouvernement ou son pays, la manière de se défendre est de dire qu’on est poursuivi pour des raisons politiques ». Alain Gauthier ajoute qu’il a assisté à de nombreux procès, mais celui-ci sera symbolique pour lui. « Cette fois, un médecin dont la profession est de soigner des gens sera jugé, mais il est accusé d’être responsable de l’exécution de nombreux Tutsis. Jusqu’à présent, des militaires, des maires, des miliciens ont été jugés, mais jamais des médecins. »

  • AFP/ France 24 – 15/11/23 : Génocide au Rwanda : Sosthène Munyemana jugé à Paris, 28 ans après une première plainte

    En 1991, quand le multipartisme est instauré au Rwanda, il adhère au Mouvement démocratique républicain, tout comme Jean Kambanda, un ami qu’il a rencontré en 1980 grâce à sa future épouse. Ce dernier deviendra Premier ministre du gouvernement intérimaire le 8 avril 1994, soit deux jours après le déclenchement des massacres, et sera condamné définitivement en 2000 par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) à la réclusion criminelle à perpétuité pour sa participation au génocide. Pourtant, Sosthène Munyemana assure ne pas s’être rendu compte de la radicalisation de son ami : « S’il s’est radicalisé fin novembre 1993, je ne le savais pas parce qu’on ne s’est plus vus jusqu’au 19 juin » 1994…

  • Afrikanews – 15/11/23 : Rwanda : près de 30 ans après le génocide, un médecin jugé en France

    « Vous parliez de 70 témoins qui vont défiler à la barre, je pense qu’à la sortie de tous ces témoignages et de tous ces témoins, je pense qu’il y a une vérité judiciaire qui va sortir et que justice va être faite. », a déclaré Dafroza Gauthier, cofondatrice du CPCR.

  • France Culture – 14/11/23 : Un sixième procès lié au génocide des Tutsis

    Un sixième procès lié au génocide des Tutsis, au Rwanda, s’ouvre ce mardi en France. Celui d’un ancien médecin rwandais accusé d’avoir participé aux massacres de 1994.

  • Afrikarabia – 14/11/23 : Génocide des Tutsi du Rwanda : les enjeux du procès Munyemana à Paris

    Sosthène Munyemana semble avoir choisi une stratégie judiciaire hasardeuse en faisant appel à des « témoins de contexte » qui appartiennent à la crème du négationnisme du génocide des Tutsi. Réussiront-ils à transformer le procès du Dr Sosthène Munyemana en procès de Paul Kagame et du Front patriotique rwandais, c’est-à-dire en procès des victimes?

  • AFP/ VOA – 14/11/23 : Ouverture à Paris du procès d’un médecin rwandais accusé de génocide

    Le gynécologue, considéré comme un notable de la région de Butare (sud du Rwanda), est soupçonné d’avoir contribué à la rédaction d’une motion de soutien au gouvernement intérimaire institué après l’attentat contre l’avion du président Juvénal Habyarimana, qui a encouragé les tueries. Il est présenté comme un proche de Jean Kambanda, Premier ministre de ce gouvernement intérimaire. Il est aussi accusé d’avoir participé à un comité de crise ayant mis en place des barrières et des rondes au cours desquelles des personnes ont été interpellées avant d’être tuées. On lui reproche enfin d’avoir détenu la clé du bureau de secteur de Tumba, où étaient enfermés des Tutsis, parfois pendant plusieurs jours et dans des « conditions indignes », selon l’accusation, avant d’être exécutés..

  • AFP/ Le journal de Montréal – 14/11/23 : Génocide au Rwanda: le procès d’un ancien médecin s’est ouvert à Paris

    Après la lecture par le président de son rapport sur les faits reprochés à l’accusé, ce dernier a indiqué qu’il «redresserait» certaines choses «au fur et à mesure».

  • RFI – 14/11/23 : Au premier jour d’audience, le parcours de l’ancien médecin rwandais au centre des débats

    À la barre, Sosthène Munyemana soutient ne pas avoir parlé politique avec le chef du gouvernement intérimaire car il n’avait pas d’ambition dans ce domaine. L’argument ne semble guère convaincre le président de la cour, ni les parties civiles.

  • France 3 Nouvelle-Aquitaine – 14/11/23 : Génocide au Rwanda : un ex-médecin de Villeneuve-sur-Lot devant la justice

    Sosthène Munyemana, ancien gynécologue, est accusé de crimes contre l’humanité pour avoir participé au génocide des Tutsi au Rwanda. Juste après les massacres de 1994, il était arrivé en France et s’était installé en Gironde, puis à Villeneuve-sur-Lot dans le Lot-et-Garonne.

  • Courrier international – 14/11/23 : Le procès du “boucher de Tumba” s’ouvre à Paris, 29 ans après le génocide au Rwanda

    Sosthène Munyemana, ancien gynécologue de 68 ans, s’est installé en France dans les mois qui ont suivi le génocide des Tutsi au Rwanda, en 1994. Soupçonné d’avoir pris part aux massacres, il fait face à la justice française le 14 novembre. Le quotidien de Kigali “The New Times” décrit une affaire qui sera jugée près de trente ans après les faits.

  • RFI – 13/11/23 : Un ancien médecin rwandais jugé à Paris pour génocide et crimes contre l’humanité

    Entre la première plainte pour génocide déposée à Bordeaux en 1995 et l’ordonnance de mise en accusation rendue en 2018, l’enquête aura duré 23 ans. Placé au départ sous le statut intermédiaire de témoin assisté, Sosthène Munyemana avait été mis en examen en 2011 pour sa participation présumée aux massacres de 1994.

  • Journal International de Médecine – 14/11/23 : Un médecin rwandais jugé pour génocide à Paris

    Au cours de ce procès hors normes, qui doit durer jusqu’au 19 décembre et qui sera intégralement filmé, l’accusation tentera de prouver que derrière ce médecin sans histoires apprécié de ses pairs et de ses patients, se cache en réalité celui qu’on surnomme « le boucher de Tumba ». Il est en effet accusé d’avoir activement participé aux massacres qui ont eu lieu dans la ville de Tumba dans le nord du Rwanda en 1994.

  • France Culture – 13/11/23 : Culture Monde – Dafroza et Alain Gauthier : le combat d’une vie

    Au nom des victimes du génocide des Tutsis, qui a fait plus d’un million de morts en 1994, Dafroza et Alain Gauthier traquent depuis près de 30 ans les responsables du génocide sur le territoire français. Récit d’une vie consacrée à la quête de justice.

  • Le Monde – 13/11/23 : Le Rwandais Sosthène Munyemana jugé pour « génocide », vingt-huit ans après la première plainte

    Il aura fallu quasiment trois décennies pour que Sosthène Munyemana, qui doit comparaître à partir du lundi 13 novembre devant la cour d’assises de Paris, soit jugé pour les actes qu’il est soupçonné d’avoir commis au Rwanda en 1994.

  • Jeune Afrique – 12/11/23 : Génocide des Tutsi au Rwanda : le « Boucher de Tumba » en procès à Paris

    Sosthène Munyemana comparaîtra à partir du 14 novembre devant la cour d’assises. Soupçonné d’avoir participé aux massacres de 1994, l’ancien médecin avait échappé à une extradition en 2010.

  • Libération – 12/11/23 : Portrait : Dafroza et Alain Gauthier, on n’arrête pas le procès

    Le couple, qui traque les responsables du génocide au Rwanda, est à l’origine des poursuites contre un gynécologue hutu jugé à partir de ce lundi.

  • Sud-Ouest – 11/11/23 : Accusé de génocide au Rwanda, le médecin assure au contraire avoir « sauvé des gens »

    « On a perdu 10 à 15 ans », déplore Alain Gauthier. À ses yeux, la culpabilité de Sosthène Munyemana ne fait aucun doute. « Son rôle a été bien plus déterminant qu’il veut bien le dire, juge-t-il. Nous avons des faits précis, des témoignages. Ce système de défense est classique. Ce sera le 7e procès d’un génocidaire en France. La mécanique est souvent la même : nous avons affaire à des élites qui espéraient des promotions en participant au génocide. »

  • BDGuest.com – 6/11/23 : Rwanda, à la poursuite des génocidaires

    Au travers de cet album, c’est tout un pan de l’histoire contemporaine qui est abordé. Souvent négligé, il permet pourtant de mieux comprendre le monde actuel. Il est difficile de ne pas en sortir avec une sensation marquée de dégout, surtout lorsque, pour ajouter à l’outrage, la France a accueilli de nombreux génocidaires. Si on ne peut pas parler de protection active, l’État leur prodigue une tranquillité très étrange.

  • Le Parisien – 4/11/23 : « À la poursuite des génocidaires du Rwanda », le combat d’un couple rémois raconté dans une BD

    À la frontière entre pédagogie et reconstitution historique à travers le travail mené par Dafroza et Alain Gauthier, ce roman graphique permet de mettre la lumière sur les visages des populations Tutsi assassinées, et aussi des tortionnaires… les visages des victimes apparaissent en miroir des regards vides des coupables dans une construction à l’aquarelle numérique sombre.

  • Jeune Afrique – 2/11/23 : Génocide au Rwanda : une odyssée contre l’impunité

    Un documentaire revient sur la traque que mènent Dafroza et Alain Gauthier contre les auteurs, réfugiés en France, du génocide contre les Tutsi.

  • France Info – 28/10/23 : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires » : un roman graphique sur le combat titanesque de Dafroza et Alain Gauthier

    Thomas Zribi et Damien Roudeau narrent le combat pour la justice du couple Dafroza et Alain Gauthier qui traquent depuis de longues années les génocidaires rwandais réfugiés en France. Œuvre d’utilité publique.

  • LCP – 16/10/23 : DébatDoc – Rwanda : la traque des génocidaires

    Tous les génocidaires n’ont pas été retrouvés ni jugés. En effet un exil massif leur a permis de se créer une nouvelle identité et recommencer une vie, ailleurs. En France plusieurs associations alertent sur leur présence et la nécessité qu’ils passent devant la justice, malheureusement les longues procédures ralentissent les jugements. Pour en débattre, Dafroza Gauthier cofondatrice du Collectif des parties civiles pour le Rwanda, Éric Emeraux colonel, ancien chef de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) et Laurent Larcher journaliste et essayiste.

  • Rwanda News Agency – 16/10/23 : Un livre intitulé «Rwanda, à la poursuite des génocidaires», vient d’être publié…

    Il est consacré au rôle joué par le couple Alain et Dafrosa Gauthier dans la poursuite en France des Rwandais qui ont perpétré les crimes de génocide dans l’extermination des Tutsis en 1994.

  • Le Monde – 15/10/23 : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires » :
    le combat d’un couple d’exception face à l’impunité

    « Faire sa part » ou encore « Agir par devoir de mémoire » : ainsi pourrait-on décliner quelques sous-titres au roman graphique Rwanda, à la poursuite des génocidaires, nouvellement paru. Ses auteurs, Thomas Zribi (journaliste scénariste) et Damien Roudeau (illustrateur), y abordent en effet la question du génocide de 1994 sous l’angle méconnu de ses suites judiciaires et, ce faisant, mettent en lumière un couple d’exception : Dafroza et Alain Gauthier.

  • La Croix – 14/10/23 : Génocide au Rwanda : des victimes poursuivent en justice l’État français

    C’est une première : près de trente ans après le génocide des Tutsis au Rwanda, une vingtaine de rescapés et deux associations – le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) et Rwanda avenir – se sont associés pour poursuivre l’État français pour « fautes lourdes » au Rwanda.« Nous nous sommes tournés vers le tribunal administratif car il est compétent pour juger les fautes de l’État français», explique Alain Gauthier, le fondateur avec son épouse, Dafroza, du CPCR.

  • Afrique XXI – 11/10/23 : Génocide des Tutsis. Des victimes demandent réparation à la France

    Pour la première fois en bientôt trente ans, l’État français est directement visé par une action judiciaire pour son rôle joué au Rwanda avant et pendant le génocide des Tutsis. Ces « fautes » correspondent, selon ce document, à un certain nombre d’actions ou de non-actions de l’État français et notamment de deux hommes parmi les plus influents à l’époque, l’amiral Jacques Lanxade, chef d’état-major des armées de 1991 à 1995, et Hubert Védrine, secrétaire général de l’Élysée sur la même période.

  • Jeune Afrique – 6/10/23 : Génocide des Tutsi au Rwanda : les époux Gauthier, infatigables traqueurs de criminels

    Avec « Rwanda, à la poursuite des génocidaires », Thomas Zribi et Damien Roudeau proposent un roman graphique profondément humain sur l’horreur de 1994 et le travail de Dafroza et Alain Gauthier pour en épingler les responsables.

  • Paris-Normandie – 23/9/23 : Sous le choc, ils découvrent la mise en examen pour génocide de leur voisin

    « Un voisin parfait », assurent les habitants du quartier Sainte­Cécile. Pierre Kayondo, ce voisin si charmant, a été mis en examen pour génocide et complicité de crime contre l’humanité. L’ex­préfet du Rwanda aurait activement participé au génocide des Tutsis en 1994.

  • France Culture – 23/9/23 : Journal de 18h – Un haut dignitaire et ancien préfet rwandais mis en examen et écroué

    Un haut dignitaire et ancien préfet rwandais a été mis en examen et écroué à Paris cette semaine. Pierre Kayando est soupçonné d’avoir participé activement au génocide du Rwanda, en 1994. Cette mise en examen fait suite à une plainte déposée par le Collectif des parties civiles du Rwanda…

  • France Info – 23/9/23 : Génocide au Rwanda : un ancien préfet, Pierre Kayondo, mis en examen à Paris et incarcéré

    En octobre 2021, le CPCR a déposé une plainte auprès du Pôle crimes contre l’humanité du TGI de Paris à l’encontre de Pierre Kayondo. L’association affirme que l’ancien préfet avait « amené de Kigali à Ruhango de nombreux Interahamwe pour mettre en œuvre les massacres dans la région ». Ainsi, selon le CPCR, Pierre Kayondo « aurait aussi participé personnellement à des attaques et à plusieurs meurtres de Tutsi » en tant qu' »animateur de réunions et fournisseur d’armes ».

  • RFI – 23/9/23 : Génocide au Rwanda: un ancien préfet mis en examen et écroué à Paris

    « Pour nous, c’est une grande satisfaction. Il est poursuivi par les juges d’instruction suite à une plainte qu’on a déposée, je pense en février 2021. Après l’avoir retrouvé au Havre, nous sommes partis au Rwanda. On a récolté des témoignages sur les lieux des crimes, c’est-à-dire dans sa commune de Ruhango, au centre sud du Rwanda, où il était venu en tant que député. Et là, eh bien c’est lui qui a incité les villageois à participer au génocide. Et en plus, on a fourni, dans la plainte, l’organigramme de la fameuse radiotélévision Mille collines, la fameuse radio machette. Et dans cet organigramme, le nom de Pierre Kayondo apparaît comme membre d’une commission. Or, quand on sait le rôle que la RTLM, dès 1993, a joué dans la commission du génocide, il a des responsabilités gravissimes. »

  • AFP/Le Parisien – 23/9/23 : Génocide au Rwanda : un ex-préfet mis en examen à Paris pour « complicité de crimes contre l’humanité »

    Alain Gauthier et sa femme Dafroza, qui ont co-fondé le CPCR, se sont félicité que leur « plainte ait été suivie d’une ouverture d’enquête et que la justice se soit intéressée à Pierre Kayondo. C’est bien ».
    Six parties civiles se sont constituées en janvier dans l’enquête, a aussi précisé Me Domitille Philippart, avocate du CPCR. « Elles avaient des informations importantes et ont été entendues au printemps. La mise en examen était la suite logique ». Pierre Kayondo « est une personnalité importante. C’est un dossier dans lequel on a des éléments assez importants », a-t-elle ajouté.

  • TV5 Monde – 21/9/23 : BD : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires »

    « Rwanda, à la poursuite des génocidaires ». Une bande dessinée documentaire pour comprendre la traque des génocidaires impunis du Rwanda menée par le couple Gauthier. Thomas Zribi et Damien Roudeau, les deux auteurs de l’œuvre, nous racontent.

  • AFP/BFMTV – 12/7/23 : Génocide au Rwanda : un homme de 58 ans vivant en France mis en examen arrêté et écroué

    Vivant près de Tours, Madjaliwa Safari a été mis en examen pour génocide, crimes contre l’humanité et complicité de ces deux chefs. « L’étau se referme lentement sur des personnes qui croyaient avoir trouvé refuge en France en toute impunité. Mais la justice française a pris beaucoup de retard, un retard qui ne se rattrapera jamais », a réagi mercredi Alain Gauthier, président du collectif pour les parties civiles pour le Rwanda (CPCR).

  • La Nouvelle République – 11/7/23 : Génocide au Rwanda : un Tourangeau mis en examen à Paris

    Pour le suspect tourangeau, « il s’agit d’une mise en examen qui arrive malheureusement très tard, regrette Alain Gauthier, représentant du Collectif des parties civiles pour le Rwanda. Il se trouve en détention provisoire mais je crains que, comme les autres, il n’y reste pas longtemps et qu’on se dirige vers un procès qui arrivera, encore une fois, très tardivement. »…
    Des images jaunies vieilles de trente ans, prises au Rwanda montrant un homme posté à une barrière, machette à la main. D’après nos informations, Madjaliwa Safari est soupçonné d’être impliqué dans le génocide des Tutsis commis en 1994…

  • AFP/Le Monde – 4/7/23 : L’ancien gendarme rwandais Philippe Manier condamné à perpétuité pour génocide fait appel

    « C’est franchement insupportable, c’est désespérant », a réagi le président du comité des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), Alain Gauthier. « Il faudrait justifier ces appels », a-t-il dit en rappelant que, sur les cinq procès de présumés génocidaires rwandais qui se sont déroulés en France, « trois appels sont désormais en cours ». Seules deux condamnations sont définitives.

  • ONU Info – 3/7/23 : L’ONU se félicite de la condamnation de Hategekimana pour des crimes commis au Rwanda en 1994

    « Il est de notoriété publique que de nombreuses personnes inculpées sont toujours en liberté, et certaines auraient une ‘vie normale’ – sans crainte d’être traduites en justice – dans des États membres des Nations Unies », a souligné la Conseillère spéciale des Nations Unies pour la prévention du génocide, Alice Wairimu Nderitu. Elle a réitéré son appel aux derniers fugitifs du génocide de 1994, au cours duquel des Hutus modérés et d’autres personnes ont également été tués, à se rendre pour que justice soit rendue. « Ce verdict est un nouveau signal fort à tous ceux qui commettent des atrocités, incitent à les commettre ou qui en glorifient les auteurs, que la justice prévaudra – peu importe leurs tentatives de se cacher, peu importe le temps qui s’est écoulé », a dit Mme Nderitu.

  • Mediapart – 2/7/23 : Amertume au Rwanda après la condamnation d’un génocidaire à Paris

    La justice française a condamné mercredi 28 juin un ancien gendarme rwandais à la prison à perpétuité pour son rôle dans le génocide des Tutsis en 1994. Mais à 6 000 kilomètres de Paris, les habitants de sa région regrettent leur éloignement des débats, s’ils les connaissent.

  • Afrique XXI – 30/6/23 : Le jour où Philippe Hategekimana est devenu un tueur zélé

    Compte-rendu d’audience · Ancien gendarme dans le district de Nyanza, Philippe Hategekimana a été condamné le 28 juin à la prison à perpétuité par la cour d’assises de Paris pour « génocide » et « crime contre l’humanité ». Durant les deux mois du procès, plus d’une centaine de personnes ont témoigné des atrocités commises à Nyanza entre fin avril et mi-mai 1994.

  • JusticeInfo.net – 30/6/23 : Hategekimana, procès témoin

    Au cours des derniers jours de ce procès où les témoignages auront été centraux, l’accusation et la défense se sont affrontées sur la crédibilité des récits et des personnes venues témoigner. Une confrontation caractéristique des procès sur le génocide au Rwanda, près de trente ans après les faits…

  • AFP/20 minutes – 29/6/23 : Rwanda : Perpétuité pour un ancien gendarme jugé à Paris pour génocide et crime contre l’humanité

    VERDICT : Philippe Hategekimana, 66 ans, naturalisé français sous le nom de Philippe Manier, a été reconnu coupable de « quasiment tous les chefs d’accusation » qui pesaient à son encontre.

  • RwandaTV – 29/6/23 : Perpétuité pour un ancien gendarme rwandais jugé à Paris pour crime contre l’humanité

    « Nous avions un nombre très importants de victimes parties civiles qui sont venues témoigner et ce qui a été le plus choquant pour nous, c’est la façon dont Philippe Hategekimana s’est retranché dans le silence… Ses avocats ont fait appel. On devra, une nouvelle fois, à notre grand désespoir, recommencer le procès. C’est comme ci, dans cette procédure d’appel les deux mois que nous venons de passer étaient annulés, c’est comme si le travail du jury n’avait pas existé, c’est quelque chose qui dans la loi française nous désespère complètement ». Alain Gauthier, président du CPCR.

  • AFP/Le Figaro – 29/6/23 : Perpétuité pour l’ancien gendarme rwandais jugé à Paris pour génocide et crime contre l’humanité

    Il était jugé à Paris au titre de la «compétence universelle» exercée, sous certaines conditions, par la France pour juger les crimes les plus graves commis hors de son sol.

  • RFI – 28/6/23 : Perpétuité pour un ancien gendarme rwandais jugé à Paris pour crime contre l’humanité

    La cour a suivi les réquisitions du parquet qui avait décrit Philippe Manier comme « un maillon fondamental de la mise en œuvre du génocide ». C’est effectivement en « agent zélé » des massacres que le président a décrit Philippe Manier à l’énoncé du verdict, soulignant que l’ancien gendarme avait non seulement trahi sa fonction de protection des populations, mais joué un « rôle déterminant » dans « l’extermination d’un nombre vertigineux de victimes ».

  • Le Monde – 28/6/23 : L’ancien gendarme rwandais Philippe Manier condamné à la perpétuité pour génocide et crime contre l’humanité

    L’ancien gendarme rwandais, naturalisé français en 2005, était notamment accusé d’avoir participé, en donnant des ordres, voire en étant directement impliqué sur le terrain, à plusieurs massacres de civils tutsi qui ont fait des milliers de morts.

  • Libération – 28/6/23 : France-Rwanda : «Isolé, enfermé dans le mensonge», l’ex-gendarme rwandais Philippe Hategekimana condamné à perpétuité

    Mercredi soir, le président du tribunal de la cour d’assises n’a pas mâché ses mots, après avoir annoncé la plus lourde peine, celle de perpétuité : Tenant compte de «l’extrême gravité» des crimes concernés, du «nombre de victimes», et d’une «personnalité complexe, manipulatrice», il a fustigé sans détours, un accusé «isolé, enfermé dans le mensonge» , et «incapable d’assumer l’énormité des crimes commis».

  • AFP/Ouest-France – 28/6/23 : Perpétuité pour l’ancien gendarme rwandais jugé à Paris pour génocide et crime contre l’humanité

  • France 24 – 28/6/23 : Perpétuité pour un ancien gendarme rwandais, jugé à Paris pour génocide et crime contre l’humanité

    La cour a suivi à la lettre les réquisitions du parquet et reconnu coupable Philippe Manier de « quasiment tous les chefs d’accusation » qui pesaient à son encontre. Les faits de génocide et de crime contre l’humanité sont imprescriptibles.

  • RFI – 27/6/23 : Perpétuité requise contre un ex-gendarme rwandais jugé en France pour génocide

    Philippe Manier n’a eu « aucune empathie envers les rescapés du génocide », a souligné l’une des avocates générales. Sa phrase la plus fréquente était : « Ce témoin, je ne le connais pas. » Avant de se murer dans le silence, l’ancien adjudant-chef de Nyanza a nié toute implication dans le meurtre d’un bourgmestre et dans les massacres de tutsis à trois endroits de la préfecture de Butare, affirmant qu’il était déjà parti pour Kigali. Alors que selon les témoins, rescapés ou gendarmes, Biguma, c’était son surnom, organisait les patrouilles et la rotation des gendarmes aux « barrières » où l’on tuait les tutsis, et qu’il lançait même le premier tir de mortiers sur la colline de Nyaburaré.

  • AFP/Epoch Times – 26/6/23 : Perpétuité requise contre un ex-gendarme rwandais jugé en France pour génocide

    Qualifiant M. Manier de « menteur et d’affabulateur », les représentantes du parquet ont estimé qu’« aucun crédit ne peut lui être accordé ». Elles ont fustigé le choix de l’accusé de ne pas s’exprimer sur les faits. Durant le procès, l’ex-gendarme n’a fait preuve d’« aucune émotion », ont-elles déploré alors que des dizaines de rescapés des massacres sont venus témoigner à la barre ou par visio-conférence. Non seulement Philippe Manier a participé à des massacres mais en tant qu’adjudant-chef de la gendarmerie, il a « incité » la population aux tueries, donnant souvent lui-même l’exemple.

  • Le Monde – 26/6/23 : Rwanda : la réclusion criminelle à perpétuité requise contre Philippe Manier

    « Philippe Hategekimana n’est pas un “petit poisson”, ni un simple exécutant mais un maillon fondamental de la mise en œuvre du génocide. » Le parquet a requis contre lui la réclusion criminelle à perpétuité et demandé à la cour de « retenir sa responsabilité pénale » pour tous les chefs d’accusation portés à son encontre.

  • RFI – 24/6/23 : procès de Philippe Manier, les plaidoiries des parties civiles

    Pour Me Philippart, les débats ont montré que Philippe Manier a – non seulement – participé aux massacres mais en tant qu’adjudant-chef de la gendarmerie, il a « incité » la population aux tueries, donnant souvent lui-même l’exemple. « Ses ordres étaient respectés », « il avait pouvoir de vie ou de mort », pointe-elle. Dans le box, Philippe Manier reste impassible.

  • Libération – 22/6/23 : Rwanda : que valent les témoignages dans le procès pour génocide qui se déroule à Paris ?

    La question de la fiabilité des témoignages a été souvent soulignée par la défense dans le procès d’un ancien gendarme rwandais, accusé de génocide. Que vaut la parole des proches des victimes ? Mais aussi celle de ceux qui défendent l’accusé ?

  • RFI – 21/6/23 : l’ex-gendarme Philippe Manier clame son innocence lors de son procès

    Philippe Manier, ex-adjudant-chef de la gendarmerie de Nyanza, dans la préfecture de Butare au sud du Rwanda, est poursuivi pour génocide et crimes contre l’humanité, notamment pour son implication présumée dans plusieurs massacres sur les collines alentours fin avril 1994. Ce mercredi devait être consacré à son interrogatoire sur le fond devant la cour d’assise de Paris, mais l’accusé a décidé de ne pas répondre aux questions et laisser ses avocats parler en son nom d’ici à la fin des audiences.

  • Libération – 20/6/23 : Au procès d’un gendarme rwandais, le bouleversant témoignage de la chasseuse de génocidaires Dafroza Gauthier

    Depuis la création du CPCR, Dafroza et son mari Alain, se sont confrontés à beaucoup de fantômes… «Notre première vie s’est brutalement arrêtée un jeudi 7 avril 1994. Notre seconde vie sera peuplée de vides abyssaux», confesse Dafroza devant la cour… « Au Rwanda, on a pu tuer les Tutsis sans être inquiétés de 1959 à 1994. Mais la justice contribue à réhabiliter les victimes, c’est une arme contre l’oubli, contre le négationnisme. Vous avez entendu ici même les souffrances des victimes ? On ne pourra plus dire que cela n’a pas eu lieu»…

  • JusticeInfo.net – 20/6/23 : J’avais 10 ans au Rwanda en 1994 et je suis témoin à charge

    Une dizaine de personnes âgées de moins de 15 ans en 1994 sont venues témoigner. Entre scènes figées, détails disparus et temps déformé, ils racontent le chaos et les massacres à hauteur d’enfant. Ils illustrent le phénomène d’« hypermnésie » particulière des enfants victimes. Et la difficulté pénale qu’il engendre…

  • AFP/Africanews – 20/6/23 : premier interrogatoire de l’ex-gendarme Hategekimana

    Le procès va entrer dans une phase décisive mercredi avec le premier interrogatoire sur le fond de l’accusé, poursuivi notamment pour génocide et crimes contre l’humanité…

  • Le Monde – 13/6/23 : Au procès de Philippe Manier, les témoignages rappellent les heures sombres du génocide des Tutsi

    À Paris, la cour d’assises cherche à connaître le rôle de l’ancien gendarme rwandais, naturalisé français en 2005, lors du massacre de Nyamure, où plus de 10 000 Tutsi ont été tués.

  • Libération – 9/6/23 : Ces génocidaires rwandais cachés en France

    Comme Jean-Marie Vianney Nzapfakumunsi, dont nous avons pu suivre la trace depuis la ville rwandaise de Nyange, plus de 40 personnes ayant participé à l’extermination des Tutsis en 1994 coulent des jours paisibles dans l’Hexagone.

  • Libération – 9/6/23 : Rwanda : la longue traque des génocidaires en cavale

    Près de trente ans après le génocide des Tutsis du Rwanda, la justice continue de rechercher les responsables présumés des massacres. Et parvient parfois à les retrouver sous de fausses identités, en Afrique comme en Europe.

  • RFI – 9/6/23 : France: un rescapé rwandais raconte le massacre de la colline de Nyamure

    En cette fin de 5ᵉ semaine d’audiences, la cour s’intéresse désormais au massacre de la colline de Nyamure qui a fait plusieurs milliers de morts le 27 avril 1994. Elle a notamment entendu Valens, 57 ans aujourd’hui. Ce rescapé et partie civile était à l’époque agriculteur et vendeur de vêtements. Il est venu livrer à la barre son récit de la tuerie..

  • RFI – 5/6/23 : France: un rescapé rwandais accuse «Biguma» d’avoir ordonné le massacre de la colline de Nyabubare

    La voix de François se brise : « Je l’ai vu de mes propres yeux. C’est Biguma qui a fait tuer jusqu’à l’extermination les gens de Nyabubare. Civils contre civils, il y aurait eu plus de survivants mais l’intervention des gendarmes avec des fusils a changé la donne. Si je meurs après avoir livré mon témoignage, je mourrai en paix. Je n’ai qu’un souhait, que vous condamniez Biguma, il a beaucoup tué, tué, tué », répète-t-il.

  • RFI – 31/5/23 : France: au procès d’un ex-gendarme rwandais, un témoin évoque le massacre de la colline de Nyabubare

    Cet ex-adjudant-chef de la gendarmerie de Nyanza, dans la préfecture de Butare, au sud du Rwanda, est notamment poursuivi pour génocide et crimes contre l’humanité. En cette 4ᵉ semaine de procès, la cour se concentre essentiellement sur sa participation présumée au massacre de la colline de Nyabubare, le 23 avril 1994, qui a fait plusieurs centaines de morts. Des accusations qu’il conteste…

  • JusticeInfo.net – 26/5/23 : Procès Hategekimana : les esquives d’un prêtre controversé

    Le prêtre rwandais Hormisdas Nsengimana a été entendu le 22 mai au procès de l’ancien gendarme rwandais Philippe Hategekimana. Accusé lui-même de génocide et crimes contre l’humanité, l’ecclésiastique avait été acquitté en 2009 par le tribunal de l’Onu pour le Rwanda. Mais aux Assises de Paris, le parcours du prêtre à Nyanza durant le génocide a de nouveau été questionné.

  • JusticeInfo.net – 25/5/23 : Au procès Hategekimana, la mémoire à trous des anciens militaires rwandais

    Depuis le 10 mai, d’anciens collègues et supérieurs de l’ancien gendarme rwandais Philippe Hategekimana (ou Philippe Manier) ont témoigné à son procès. Entre accusations, rancœurs personnelles et souvenirs prudents, ces militaires n’ont pas permis d’éclaircir l’agenda de l’accusé lors du génocide et qui fonde son alibi.

  • Afrique XXI – 15/5/23 : Entre fiction et réalité, l’ignorance au service des négationnistes

    Alors que le procès d’un génocidaire présumé, Philippe Hategekimana, a débuté le 10 mai à Paris, la chaîne Arte rediffuse une série, Black Earth Rising, accusée de servir les thèses négationnistes et notamment celle du « double génocide ». Ce télescopage entre la réalité et la fiction est particulièrement sensible dans le cas du génocide des Tutsis, dont la mémoire reste très disputée – comme en France…

  • JusticeInfo.net – 12/5/23 : Génocide au Rwanda : les mille et une vies de l’officier de gendarmerie jugé à Paris

    Philippe Hategekimana, alias Biguma, alias Hakizimana, alias Philippe Manier… L’ancien gendarme de 66 ans écoute attentivement le récit de son parcours et la longue litanie des faits qui lui sont reprochés, que déroule le président de la Cour, Jean-Marc Lavergne. Il devra répondre notamment des barrières érigées sur le territoire de la compagnie de gendarmerie de Nyanza, où il était adjudant-chef, dans la province de Butare. Une politique menée dans tout le pays pour filtrer la population, identifier les Tutsis en fuite et les exterminer…

  • France Inter – 10/5/23 : « Beaucoup [de responsables] échapperont à la justice », selon Alain Gauthier

    Alain Gauthier dans le studio du 5/7 de France Inter, le 10 mai 2023 ©Radio France

    Alain Gauthier, cofondateur du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) est l’invité de 6h20. Un ancien gendarme rwandais, Philippe Hategekimana, va comparaître devant les assises de Paris du 10 mai au 30 juin.

  • France Culture – 10/5/23 : Journal de 12h30

    Naturalisé français sous le nom de Philippe Manier, Hategekimana était arrivé en France en 1999, où il avait obtenu le statut de réfugié, avant de refaire sa vie et surtout de passer sous silence son passé. Du moins jusqu’à être interpellé près de 20 ans plus tard. Et c’est ainsi que depuis ce matin cet ancien gendarme rwandais comparaît devant la Cour d’Assises de Paris pour « génocide et crimes contre l’humanité »… Une trentaine d’autres dossiers restent encore au stade de l’instruction, ce que déplore Alain Gauthier, président du CPCR au micro de Florence Sturm.

  • Franceinfo – 10/5/23 : Génocide au Rwanda : un ex-gendarme, naturalisé français, jugé à partir de ce mercredi aux assises

    Près de 30 ans après les faits, le procès de Philippe Manier s’est ouvert mercredi 10 mai devant la cour d’assise de Paris, il est jugé pour « génocide » et « crime contre l’humanité ».

  • AFP/Mediapart – 10/5/23 : France : ouverture du procès d’un ancien gendarme rwandais soupçonné du meurtre de Tutsi

    Il est soupçonné des meurtres de dizaines de Tutsi, dont le bourgmestre de Ntyazo, Narcisse Nyagasaka, qui résistait à l’exécution du génocide dans sa commune. Selon l’accusation, Philippe Manier, qui conteste les faits, est aussi suspecté d’avoir ordonné l’érection de barrages routiers « destinés à contrôler et à assassiner les civils tutsi ».

  • RFI – 10/5/23 : Un ex-gendarme rwandais devant la justice française pour génocide et crimes contre l’humanité

    Durant l’enquête, Philippe Manier avait notamment affirmé n’avoir eu qu’un rôle de « gestion du personnel » dans sa compagnie et contesté, plus largement, que la gendarmerie ait pu participer au génocide… mais pour les plaignants au contraire, l’ex-gendarme aurait « usé des pouvoirs et de la force militaire qui lui étaient conférés par son grade afin de commettre et participer en tant qu’acteur, coauteur et complice au génocide ».

  • Ouest-France – 10/5/23 : Génocide au Rwanda : un ex-gendarme, naturalisé français, jugé à partir de ce mercredi aux assises

    Ancien adjudant-chef de gendarmerie, Philippe Hategekimana, 66 ans, arrivé dans l’Hexagone en 1999 et naturalisé en 2005, s’était reconverti comme agent de sécurité, travaillant notamment pour l’université de Rennes 2. Il est soupçonné d’avoir participé à des meurtres de dizaines de Tutsi en 1994 au Rwanda. Ce qu’il conteste.

  • AFP/France 3 Bretagne – 9/5/23 : Rennes. Un ancien agent de sécurité jugé pour « génocide, et crimes contre l’humanité » au Rwanda

    Agé de 66 ans, l’ancien adjudant-chef à la gendarmerie de Nyanza (au sud du Rwanda), est soupçonné des meurtres de dizaines de Tutsi dont le bourgmestre de Ntyazo, Narcisse Nyagasaka, qui résistait à l’exécution du génocide dans sa commune. Philippe Manier, qui conteste les faits, est aussi suspecté d’avoir ordonné l’érection de barrages routiers « destinés à contrôler et à assassiner les civils tutsi ».

  • AFP/20 minutes – 8/5/23 : Réfugié en France, un ancien gendarme jugé pour génocide et crimes contre les Tutsis

    Il a été naturalisé français en 2005, sous un nouveau nom : Philippe Manier. Arrivé en France en 1999 pour fuir le Rwanda en proie à un génocide contre les Tutsis, Philippe Hategekimana a longtemps mené une vie paisible dans l’Hexagone…

  • France Culture – 28/4/23 : Pauline Nyiramasuhuko, génocide des Tutsis au féminin

    Elle était ministre de la famille et du Progrès des femmes. Pourtant, Pauline Nyiaramasuhuko, va devenir leur pire ennemie, appelant à leurs viols et leurs meurtres de masse. Son bras armé ? Son fils Shalom.

  • Le Monde – 18/3/23 : Les procès de journalistes français travaillant sur le génocide des Tutsi se succèdent au tribunal de Paris

    L’accélération du nombre d’affaires montre que, deux ans après la parution du rapport Duclert sur le rôle de la France au Rwanda de 1990 à 1994, le débat reste vif devant les tribunaux.

  • Le Monde – 20/1/23 : Au tribunal de Paris, une journaliste poursuivie par un responsable du régime génocidaire rwandais

    Maria Malagardis, reporter à « Libération », est accusée d’« injure publique » par Aloys Ntiwiragabo, chef du renseignement militaire pendant le génocide des Tutsi.

  • Libération – 20/1/23 : Une journaliste de «Libération» poursuivie pour «injure publique» par un ex-haut gradé rwandais mis en cause dans le génocide des Tutsis

    L’ex-haut responsable rwandais né en 1948 – qui ne s’est pas présenté à l’audience – dépose plainte contre la reporter. Alors même qu’il vivait depuis des années loin des regards, dans la banlieue d’Orléans, il lance une procédure judiciaire, pas freiné pour un sou par son parcours…

  • Slate.fr – 20/1/23 : «Traiter quelqu’un de nazi est outrageant et injurieux»: même lorsqu’il s’agit d’un génocidaire rwandais présumé?

    L’utilisation du terme «nazi africain» pour qualifier un ancien colonel rwandais en poste au moment du génocide des Tutsis relève-t-elle de l’injure publique?

  • La Croix – 19/1/23 : Rwanda, un présumé génocidaire attaque en justice une journaliste française

    L’ancien chef du renseignement militaire de l’armée rwandaise pendant le génocide des Tutsis en 1994 poursuit ce jeudi 19 janvier la journaliste Maria Malagardis pour « injure publique ». Comme d’autres cadres du régime génocidaire rwandais, il vit en France en toute impunité.

  • France Culture – 18/1/23 :
    Génocide des Tutsis : qui est Aloys Ntiwiragabo ?

    « La Question du jour » avec Hélène Dumas : en 2020, une enquête de Médiapart de Théo Englebert révélait que le chef des services de renseignement militaires des forces armées pendant le génocide au Rwanda, Aloys Ntiwiragabo, disparu depuis plusieurs années, résidait dans la banlieue d’Orléans… Qui est donc Aloys Ntiwiragabo ?

  • The NewTimes – 18/1/23 : Genocide fugitive in France sues journalist over ‘African Nazi’ label

    French journalist Maria Malagardis is on Thursday, January 19, set to appear in court over a complaint by Aloys Ntiwiragabo, 74, one of the suspected masterminds of the 1994 Genocide against the Tutsi in Rwanda, something that baffles rights activists.

  • Afrikarabia– 16/1/23 : Semi-clandestin en France et poursuivi pour génocide, Aloys NTIWIRAGABO poursuit une journaliste pour « injure »

    Aloys NTIWIRAGABO, avait disparu des radars, certains le disaient même mort. Par ailleurs, les dossiers de la direction du Renseignement militaire rwandais (G2) avaient été méthodiquement détruits ou bien cachés au moment où les génocidaire s’étaient enfuis… A présent, cet homme sur qui pèsent – c’est une litote – de graves soupçons espère faire condamner en justice une journaliste pour « injure publique ».

  • AFP/Africa Radio – 9/1/23 : Génocide au Rwanda: le renvoi aux assises d’un médecin rwandais confirmé par la justice

    Le docteur Eugène Rwamucyo est notamment accusé d’avoir participé à des réunions de responsables génocidaires à Butare, dans le sud du Rwanda, en 1994. Il est aussi soupçonné d’avoir dirigé les opérations d’enfouissement en masse de corps de civils tutsi lors des massacres commis entre avril et juillet 1994, et ordonné l’achèvement et l’enterrement de survivants.

  • AFP/Africanews – 6/1/23 : Génocide au Rwanda: le chauffeur franco-rwandais Muhayimana libéré

    Le Franco-Rwandais Claude Muhayimana, condamné fin 2021 à Paris à 14 ans de réclusion pour complicité de génocide et de crimes contre l’humanité lors des massacres des Tutsi en 1994, est sorti de détention le 21 décembre et a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès en appel.

  • Sud-Ouest – 3/1/23 : Génocide au Rwanda : le médecin villeneuvois sera renvoyé devant les assises à l’automne 2023

    « C’est désormais confirmé, le docteur Sosthène Munyemana aura bien à comparaître devant les assises de Paris du 13 novembre au 22 décembre 2023, se satisfait dans un communiqué Alain Gauthier. Visé par une plainte pour génocide depuis octobre 1995, il aura fallu attendre 28 ans pour que la justice française se prononce enfin sur la culpabilité ou l’innocence de l’accusé. Vingt-huit longues années qui ont vu le docteur Munyemana poursuivre son travail en grande partie comme médecin urgentiste à l’hôpital de Villeneuve-sur-Lot. Vingt-huit longues années qui ont vu disparaître certains témoins, qu’ils soient de l’accusation ou de la défense. Vingt-huit longues années au cours desquelles les mémoires ont pu s’émousser, ce qui ne facilitera pas le travail des membres du jury ».

  • AFP/BFM TV – 3/1/23 : Génocide au Rwanda: un médecin jugé en France fin 2023

    Le procès du médecin rwandais Sosthène Munyemana, installé en France depuis septembre 1994 et poursuivi pour génocide et crimes contre l’humanité, se tiendra du 13 novembre au 22 décembre 2023 devant la cour d’assises de Paris. Il est notamment soupçonné d’avoir « volontairement soutenu le gouvernement intérimaire en signant une motion de soutien le 16 avril 1994, soit 10 jours après le début du génocide » et contribué à mettre en place des « barrières » et des « rondes » pendant les massacres, selon des éléments de l’ordonnance de renvoi.

  • AFP/Mediapart – 20/7/22 : Génocide au Rwanda: condamné pour complicité, l’ex-préfet Laurent Bucyibaruta sera rejugé

    L’ancien préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, condamné à Paris à vingt ans de réclusion criminelle pour complicité de génocide, a fait appel de la décision de la cour d’assises et sera rejugé, a-t-on appris mercredi auprès du parquet national antiterroriste.

  • Deutsche Welle – 13/7/22 : Génocide au Rwanda : vers d’autres condamnations ?

    Après la condamnation de Laurent Bucyibaruta se pose la question du sort des autres présumés génocidaires qui doivent répondre devant la justice.

  • Le Soir – 13/7/22 : Génocide des Tutsis au Rwanda: la «banalité du mal» est évoquée à la Cour d’appel de Paris

  • RFI – 13/7/22 : Génocide des Tutsis: l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta condamné à 20 ans de prison

    Une immense déception pour les parties civiles, car 40 000 personnes ont péri sur ce site. Mais « ce soir, Laurent Bucyibaruta est en prison, là où il aurait dû être depuis 20 ans », en estime l’une d’elles.

  • TV5 Monde – 13/7/22 : Rwanda : l’ancien préfet Bucyibaruta condamné

    Coupable de complicité de génocide, la Cour d’assises de Paris a condamné à 20 ans de réclusion criminelle l’ancien préfet rwandais Laurent Bucyibaruta qui avait trouvé refuge en France après le génocide des Tutsis en 1994.

  • AFP/YouTube – 13/7/22: Génocide au Rwanda : un ex-préfet rwandais condamné en France à 20 ans de prison pour complicité

    « Le plus important en réalité, c’est que le procès ait eu lieu, que cet homme qui incarnait le pouvoir dans sa préfecture ait été obligé, même si cela a mis 28 ans, a été obligé de répondre à des questions, et s’expliquer devant les victimes… » Simon Foreman, avocat du CPCR.

  • AFP/France 24 – 12/7/22 : Génocide au Rwanda : un ex-préfet rwandais condamné en France à 20 ans de prison pour complicité

    Au terme de près de onze heures de délibéré, l’ancien préfet rwandais Laurent Bucyibaruta a été condamné, mardi, par la cour d’assises de Paris, à 20 ans de réclusion criminelle pour complicité de génocide. L’homme de 78 ans a été acquitté en tant qu’auteur de génocide.

  • Libération – 12/7/22 : Procès du préfet rwandais à Paris: Laurent Bucyibaruta condamné à vingt ans pour complicité de génocide

    «C’est une déception.. Complicité de génocide ? Certes mais il n’est pas condamné comme auteur direct des crimes commis. Et il est acquitté pour le massacre à la paroisse de Kibeho», a déclaré Alain Gauthier, le président du CPCR. «Pour la paroisse de Kibeho comme pour le massacre des détenus tutsi à la prison de Gikongoro, nous ne disposions pas d’éléments suffisants», s’est justifié le président du tribunal…

  • TV5 Monde – 12/7/22 : 20 ans de réclusion criminelle pour L. Bucyibaruta

    « Nous éprouvons une immense déception : il n’est pas considéré comme auteur de génocide, il n’est condamné que pour complicité de génocide et complicité de crime contre l’humanité et nos pensées vont vraiment aux victimes, de Kibého en particulier. » Alain Gauthier, président du CPCR.

  • AFP/Yahoo.com– 12/7/22 : Génocide au Rwanda : un ex-préfet rwandais condamné en France à 20 ans de prison pour complicité

    « Vingt ans… J’ai l’impression que c’est une peine mi-figue mi-raisin », a réagi Alain Gauthier, président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR).
    « C’est un choc, en même temps il est condamné pour complicité de génocide donc je ne vais pas non plus tergiverser », a commenté Dafroza Gauthier, qui traque avec son époux les génocidaires présumés au Rwanda.

  • Afrikarabia.com – 12/7/22 : Procès du préfet rwandais accusé de génocide: les témoignages bouleversants de Dafroza et Alain Gauthier

    Laurent Bucyibaruta ne savait rien, ne voulait rien voir, et s’il déplorait, c’était secrètement. Il était un haut-fonctionnaire exemplaire, habile à se défausser de ses responsabilités au nom du devoir d’obéissance et d’un aveuglement sélectif, à la façon d’un Maurice Papon, d’un René Bousquet ou d’un Jean Legay, serviteurs zélés de la « solution finale du problème juif » du régime de Vichy…

  • France 24 – 12/7/22 : Jugé à Paris pour génocide, un ex-préfet rwandais clame une dernière fois son innocence

  • TV5 Monde – 12/7/22 : Génocide des Tutsi au Rwanda : Laurent Bucyibaruta maintient son innocence

    « Est-ce que j’aurais pu sauver ceux qui sont mort? », cette question , dit-il, le « hante depuis 28 ans. »

  • TV5 Monde – 12/7/22 : Génocide Tutsi au Rwanda : l’ex préfet Laurent Bucyibaruta comparaît pour complicité

    Un témoin a dit à la barre : « un préfet au Rwanda, c’est l’équivalent d’un président dans sa préfecture. »

  • RFI – 11/7/22 : Procès de l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta à Paris: la défense plaide l’acquittement

    Après deux mois de procès, les dernières plaidoiries de la défense ont eu lieu ce lundi 11 juillet. L’accusation a requis la réclusion à perpétuité contre l’ancien préfet de Gikongoro, province du sud-ouest du Rwanda, âgé aujourd’hui de 78 ans. Ses avocats, eux, ont plaidé l’acquittement.

  • AFP/Africanews – 11/7/22 : Génocide des Tutsi : la prison à vie requise contre un ancien préfet

    L’accusation a requis vendredi la réclusion criminelle à perpétuité contre l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, jugé à Paris pour le génocide au Rwanda en 1994, estimant qu’il avait constitué « un rouage incontournable sans lequel la machine meurtrière n’aurait pas pu être mise en œuvre ».

  • Libération – 11/7/22 : Procès du préfet rwandais à Paris : «Quand j’ai vu les corps des enfants, j’ai perdu la raison»

    Jugé à Paris pour génocide, l’ex-préfet de la province de Gikongoro Laurent Bucyibaruta sera fixé sur son sort mardi. Son procès a permis de souligner le rôle central de l’administration rwandaise dans l’organisation des massacres.

  • AFP/RTL – 9/7/22 : Génocide des Tutsi: la réclusion à perpétuité requise contre un ex-préfet rwandais jugé à Paris

    L’accusation a requis vendredi la réclusion criminelle à perpétuité contre l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, jugé à Paris pour génocide, estimant qu’il avait « failli à son devoir » de protéger les Tutsi de sa préfecture alors qu’il « avait des moyens d’agir ».

  • AFP/La Croix – 7/7/22 : Au procès pour génocide d’un ex-préfet rwandais, l’appel à « faire tomber le masque » d’un « administrateur zélé »

    Les avocats des parties civiles ont demandé jeudi à la cour d’assises de « faire tomber le masque » de cet « administrateur zélé », coupable selon eux d' »inaction » face aux massacres de Tutsi.

  • Le Monde – 7/7/22 : Rwanda : la cour d’assises de Paris juge la responsabilité de Laurent Bucyibaruta, préfet pendant le génocide des Tutsi

    L’ancien préfet de Gikongoro a multiplié les euphémismes, qualifiant de « troubles » ce qui était en réalité des tueries de masse et de « gendarmes indisciplinés » ceux qui en étaient les auteurs. Dans un message adressé à la population de Gikongoro pour « ramener le calme », il utilisait fin avril 1994 le double langage des autorités officielles, en réaffirmant son soutien au gouvernement et à l’armée rwandaise, déjà responsable de plusieurs bains de sang.

  • Afrikarabia.com – 6/7/22 : Procès du préfet rwandais accusé de génocide: les témoignages bouleversants de Dafroza et Alain Gauthier

    Pour qui a suivi attentivement les audiences, le procès Bucyibaruta est un intelligent résumé du génocide, de sa complexe efficacité, du sadisme, de la cupidité et de la lâcheté de ses acteurs, des troubles de la mémoire blessée, des circonvolutions de ses Ponce Pilate, de ses racines noueuses.

  • TV Rwanda – 6/7/22 : BUCYIBARUTA face aux interrogations multiples sur les massacres des Tutsi

  • TV Rwanda – 6/7/22 : Le CPCR déplore la lente poursuite des suspects génocidaires en France

  • TV Rwanda – 6/7/22 : L’impunité encourage les massacres à Gikongoro

  • AFP/Actualité.CD – 1/7/22 : « On était devant le fait accompli », estime un ex-préfet rwandais à son procès pour génocide

    « On était devant le fait accompli », a affirmé jeudi l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta à son procès à Paris pour génocide, pour expliquer son inaction après le meurtre de prisonniers tutsi en 1994, l’un des massacres où sa responsabilité est mise en cause.

  • Le Monde – 24/6/22 : Le long chemin de la justice française face au génocide des Tutsi

    Au tournant des années 2000, de nombreux génocidaires ont trouvé refuge en France, où la justice a suivi le cours tumultueux des relations avec le Rwanda. La plupart n’ont jamais été réellement inquiétés.

  • France Inter – 24/6/22 : Un témoin doublement capital au procès du plus haut responsable rwandais jamais jugé en France pour génocide.

    De sa voix chevrotante et éraillée mais à l’expression très précise, Laurent Bucybaruta, 78 ans, marié à une Tutsie, père de 8 enfants, déclare qu’il ne se sentait pas à l’époque la « force de protéger » les gens comme il l’aurait voulu… mais à aucun moment, l’ancien préfet n’a condamné les bourreaux, à commencer par les gendarmes qui étaient en partie sous ses ordres…

  • Afrikarabia.com – 20/6/22 : Au procès du préfet rwandais accusé de génocide : « pas de passeport pour les Tutsi! »

    Les cartes d’identité sont délivrées par les bourgmestres, les passeports par les préfets. Or les passeports étaient les seuls documents d’identité délivrés par les autorités rwandaises qui ne mentionnaient pas l’ethnie. Ce n’est pas un hasard si Bernadette avait orienté le capitaine Eric vers le préfet pour obtenir ce « passeport pour la vie ».

  • AFP / La Libre Belgique – 16/6/22 : Au procès d’un ex-préfet rwandais pour génocide : son rôle dans le massacre d’une école en question

    L’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta s’est-il soucié du sort de la centaine d’élèves tutsis retranchés dans un collège du sud du Rwanda en mai 1994, envoyant des renforts de gendarmerie? Ou les a-t-il abandonnés à leur sort, les sachant condamnés?

  • France 3 Grand Est – 15/6/22 : Le témoignage de Théophile, rescapé, pourrait faire vaciller la cour d’assises lors du procès de l’ex-préfet Laurent Bucyibaruta

    « Monsieur le Préfet, on est ici mais on sait que pas mal de Tutsi ont été tués partout dans le pays. Ça pourrait être la même chose pour nos parents. Alors là, on est entre vos mains. Si vous décidez que nous allons vivre, nous allons vivre. Si vous décidez que nous allons mourir, on va mourir. »

  • France Bleu – 13/6/22 : Génocide des Tutsi au Rwanda : une équipe de France 3 Champagne-Ardenne de retour d’enquête

    Ils ont suivi Alain et Dafroza Gauthier, un couple de rémois qui collectent les récits des témoins du génocide pour poursuivre en justice les auteurs du massacre.

  • RFI – 10/6/22 : Rwanda: le mémorial de Murambi, lieu marqué par le génocide des Tutsis

    À Gikongoro, aujourd’hui renommée Nyamagabe, les victimes attendent que tous les responsables des massacres soient traduits en justice.

  • AFP / La Libre Belgique – 9/6/22 : Procès d’un ex-préfet rwandais pour génocide: « nous les enterrions alors qu’ils respiraient encore », raconte un rescapé

    « Quand on jetait quelqu’un, avant qu’on jette le suivant, on mettait de la terre », et pour certains, « on pouvait voir la terre bouger par le rythme de la respiration ».

  • RFI – 9/6/22 : Génocide des Tutsis au Rwanda: le témoignage des rescapés de Murambi

    Les juges vont devoir déterminer si Laurent Bucyibaruta a joué un rôle dans les nombreux massacres organisés dans sa préfecture pendant le génocide des Tutsis en 1994, et notamment dans le massacre de l’École Technique de Murambi, l’un des pires du génocide, au cours duquel 50 000 personnes ont perdu la vie selon les autorités rwandaises.

  • TV5 Monde – 7/6/22 : Génocide des Tutsi au Rwanda : portrait d’une survivante

    Près de trente ans après le génocide au Rwanda, de nombreuses victimes rescapées vivent avec des syndromes post-traumatiques. C’est le cas d’Agatha, qui a été traquée, battue et enterrée vivante. Mais malgré le traumatisme, elle est la première survivante à être revenue sur les collines de Mushubati.

  • TV5 Monde – 1/6/22 : Au procès d’un ex-préfet rwandais pour génocide, des récits contrariés et contradictoires

    Vingt-huit ans après, la cour a auditionné plus d’une vingtaine de rescapés et des assaillants condamnés au Rwanda, se heurtant souvent au « chagrin perpétuel » qui « embrouille » la parole, aux souvenirs qui s’estompent, aux dates imprécises.

  • Afrikarabia.com – 29/5/22 : L’ombre du procès d’Aloys Simba sur la cour d’assises de Paris

    Plusieurs témoins mettent cause un duo constitué par le préfet Bucyibaruta et le colonel Aloys Simba, génocidaire avéré. Une des curiosités judiciaire du procès qui se poursuit à Paris est qu’il se greffe sur le procès d’Aloys Simba devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) qui s’est tenu à Arusha en première instance en 2005 et an appel en 2007, s’achevant chaque fois par une condamnation de l’accusé pour génocide et extermination, à 25 ans de prison, en signalant à de nombreuses reprises le rôle du préfet Bucyibaruta dans les tueries.

  • Libération – 27/5/22 : Procès du préfet rwandais à Paris : «Quand j’ai vu les corps des enfants, j’ai perdu la raison»

    Le site de l’école technique de Murambi a été le lieu d’un des pires carnages : de 25 000 à 50 000 morts en une seule journée, le 21 avril. Une partie de la famille d’Hildegarde avait cherché refuge sur cet immense campus, alors encore en construction. Incitée à s’y rendre par les autorités, comme le furent tous les Tutsis des environs. Au prétexte d’assurer « leur sécurité ». C’était un piège. Une fois regroupés, ils y seront massacrés.

  • Luxemburger Wort – 25/5/22 : Un ancien haut fonctionnaire répond des accusations de génocide et de complicité de crimes contre l’humanité.

    Faut-il juger un homme des décennies après les faits ? Les arguments pour et contre ont été souvent rebattus à l’occasion des derniers procès du nazisme où des lampistes du IIIe Reich ont dû répondre de leurs actes après avoir repris souvent pendant plus d’un demi-siècle une vie ordinaire et anonyme. Si la justice ne peut établir les faits avec précision, les audiences permettent au moins aux victimes de s’exprimer et peut-être de faire leur deuil.

  • Afrikarabia.com – 21/5/22 : L’ancien procureur de Kigali : « la théorie du génocide spontané est fausse et pernicieuse »

    « La distribution des armes avait commencé avant le début du génocide. Il me semble que la distribution des armes ne pouvait pas se faire sans l’aval du préfet, ça semble impossible ».

  • RFI – 20/5/22 : Procès Bucyibaruta à Paris: la parole aux témoins du massacre de l’école technique de Murambi

    Les trois rescapés qui témoignent ce vendredi relatent la soif, la faim, les armes de fortune pour se défendre, pierres et briques contre balles et grenades… et l’hécatombe parmi leurs proches. Tous affirment avoir rejoint le camp encadrés par les gendarmes, et sur ordre du préfet qui leur avait promis assistance.

  • AFP/Tribune de Genève – 20/5/22 : Un témoignage à charge au procès à Paris d’un ex-préfet rwandais

    Simon Mutangana a fui sa maison et les tueries dès les premiers jours du génocide. Il affirme avoir vu l’ancien préfet de Gikongoro à son arrivée dans le diocèse où il s’est réfugié avec d’autres Tutsi. Il leur annonce qu’ils vont être déplacés au camp de Murambi «dans le but d’assurer notre sécurité», déclare Simon Mutangana. «Ça ne s’est pas passé ainsi», poursuit cet agriculteur de 65 ans, costume gris sur une chemise blanche, qui a perdu de nombreux proches dans ce massacre.

  • Le Soir – 20/5/22 : Un ancien préfet comparaît devant la cour d’assises de Paris

    Il s’agit de soulager les survivants mais aussi parce que le déroulement des audiences, filmé depuis le premier jour, possède une valeur historique susceptible d’éclairer les générations futures sur les particularités de ce dernier génocide du siècle dernier : si les vies d’un million de Tutsis ont pu être emportées en trois mois, c’est parce les tueries furent exécutées par des voisins, sur ordre des autorités nationales et locales.

  • RFI – 17/5/22 : Procès de l’ex-préfet rwandais Buciybaruta à Paris: un tueur et un rescapé de Kibeho témoignent

    Au procès de l’ancien préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, accusé de génocide, complicité de génocide et crime contre l’humanité, la journée de ce mardi est consacrée aux témoins des massacres de l’église de Kibeho, dans la préfecture de Gikongoro que dirigeait l’accusé au moment du génocide.

  • Libération – 21/5/22 : France-Rwanda : «On a toujours le choix de refuser de participer à un génocide»

    Lors de la première semaine du procès de l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, accusé d’avoir participé au génocide des Tutsis du Rwanda en 1994, l’examen du «contexte» a permis d’évoquer la question centrale du choix d’un responsable de l’époque face à une solution finale africaine.

  • RFI – 15/5/22 : Pays-Bas: arrestation d’un ex-officier rwandais pour son rôle présumé dans le génocide des tutsis

    La traque de présumés génocidaires au Pays-Bas se poursuit. Un ex-officier de l’armée rwandaise a été arrêté, vendredi 13 mai, dans la ville d’Ermelo à l’est du pays, pour son rôle présumé dans le génocide des Tutsis de 1994. Il s’agit d’un homme rwandais, âgé de 65 ans, qui vivait depuis 25 ans au Pays-Bas, selon le parquet, sans plus de détails sur son identité.

  • Sud Ouest – 13/5/22 : Au procès d’un ex-préfet rwandais, une historienne témoigne de la « continuité » de l’administration pendant le génocide

    Une historienne a décrit vendredi 13 mai la « continuité » de l’administration pendant le génocide, tandis que la défense dépeignait un préfet « évincé » par les génocidaires et s’étant efforcé de « mettre un terme aux violences ».

  • La Croix – 13/5/22 : Génocide au Rwanda, un psychiatre aux assises pour conforter la crédibilité des victimes

    Un psychiatre est venu expliquer que même si certains témoignages peuvent présenter des incohérences, il ne faut pas douter de la véracité du récit des rescapés d’un génocide.

  • Afrikarabia.com – 10/5/22 : Préfet rwandais accusé de génocide : la défense dénonce l’interminable instruction française

    « C’est une curieuse absolution qui vous est proposée aujourd’hui. Ce retard, que nous déplorons tous, serait la faute de l’institution judiciaire, M. Bucyibaruta n’y serait pour rien. Or, « le CPCR n’a pas ménagé ses peines pendant 22 ans. ». Simon Foreman, avocat du CPCR.

  • JusticeInfo.net – 9/5/22 : Génocide au Rwanda : Bucyibaruta, un préfet en procès à Paris

    Du 9 mai au 12 juillet 2022, le Rwandais Laurent Bucyibaruta, 78 ans, un ancien préfet, doit être jugé devant la cour d’assises de Paris, pour des crimes allégués de génocide, complicité de génocide et complicité de crimes contre l’humanité survenus en 1994 durant le génocide des Tutsis, alors qu’il dirigeait la préfecture de Gikongoro, à l’ouest du Rwanda.

  • TV5 Monde – 9/5/22 : Génocide Tutsi au Rwanda : le procès de Laurent Bucyibaruta s’ouvre en France

    Cet ancien préfet du Rwanda s’est réfugié en France en 1997. Il s’agit du plus haut responsable rwandais, jamais jugé par la justice française pour le génocide des Tutsi de 1994. A 78 ans, il encourt la réclusion à perpétuité..

  • France 3 Grand Est – 9/5/22 : Un ancien préfet rwandais, habitant dans l’Aube depuis 20 ans, jugé à partir du 9 mai

    Laurent Bucyibaruta était préfet de Gikongoro en 1994, l’une des plus grandes préfectures du Rwanda. Il est accusé de génocide et de complicité de génocide. La cour d’assises de Paris l’entendra pendant plus de deux mois. Cet habitant de Saint-André-les-Vergers dans l’Aube devra répondre de la mort de plus de 100 000 Tutsi.

  • France 3 Grand Est – 9/5/22 : La défense de Laurent Bucyibaruta n’a pas réussi à faire annuler le procès

    « Il a choisi le pays où tout était bloqué, ou les relations, difficiles à l’époque, entre le Rwanda et la France empêchaient les enquêteurs d’aller sur le terrain. Peut-être espérait-il que rien ne se passerait. »
    Simon Foreman, avocat du Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda.

  • Jeune Afrique – 9/5/22 : Génocide des Tutsi : Laurent Bucyibaruta, plus haut responsable rwandais jugé en France

    Au cœur du dossier : plusieurs réunions « de sécurité » qui servaient, selon l’accusation, à planifier des massacres.

  • Le Monde – 9/5/22 : Rwanda : Laurent Bucyibaruta, un ancien préfet accusé de « génocide » devant la cour d’assises de Paris

    Haut fonctionnaire dans le sud-ouest du pays aux pires heures d’avril 1994, il devra également répondre de « complicité de crimes contre l’humanité ».

  • Libération – 9/5/22 : Génocide au Rwanda: le rôle d’un ex-préfet hutu au cœur d’un procès historique à Paris

    Le plus haut responsable jamais jugé en France pour le massacre des Tutsis comparaît à partir de ce lundi. Laurent Bucyibaruta, préfet dans le sud-ouest du pays en 1994, est poursuivi pour «complicité de crimes contre l’humanité». Une plongée dans les ténèbres qui posera aussi la question du choix d’un homme face au mal absolu.

  • RFI – 9/5/22 : Génocide des Tutsis au Rwanda: début du procès de l’ancien préfet Laurent Bucyibaruta

    Aujourd’hui âgé de 78 ans, l’ancien préfet de la province de Gikongoro est accusé d’avoir favorisé l’un des pires massacres du génocide, celui de l’école de Murambi, devenu, depuis, un mémorial.

  • RTBF – 7/5/22 : Génocide au Rwanda : un ancien préfet jugé à partir de lundi à Paris

    Laurent Bucyibaruta, réfugié en France depuis 1997, est celui qui administrativement avait le rang le plus élevé. Il est reproché à l’ex-préfet de Gikongoro (sud), une des régions où les tueries furent les plus violentes, d’avoir organisé ou participé à plusieurs réunions au cours desquelles ont été planifiés des massacres, en incitant notamment au regroupement de Tutsi et à leur extermination.

  • Africanews.com – 6/5/22 : Génocide au Rwanda : l’ombre d’un ex-préfet sur le massacre de Murambi

    La justice française estime que ce massacre a été organisé par les autorités locales, dont l’ancien préfet Laurent Bucyibaruta, jugé à partir de lundi à Paris pour génocide, complicité de génocide et complicité de crimes contre l’humanité.

  • France 3 Grand-Est – 24/4/22 : « La justice contre l’oubli », le combat de Dafroza et Alain Gauthier à Reims et au Rwanda

    Dafroza Gauthier : « La seule chose que je peux leur offrir, c’est la justice pour les ressusciter un peu, pour les faire revivre, qu’ils ne tombent pas dans l’oubli. Ce travail de justice, c’est un travail contre l’oubli. »

  • ARTE – 23/4/22 : Rwanda : le silence des mots

    Trois femmes rwandaises meurtries par le génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 et le viol de soldats français brisent le silence. Un film de Michael Sztanke et Gaël Faye, membre du CPCR. À revoir ici sur le site arte.tv

  • Ouest-France – 24/4/22 : « Le viol reste une arme de guerre utilisée dans tous les génocides »

    Entretien avec Gaël Faye : « Je pense à ces femmes qui ont fait ces efforts de venir ici à Paris, de porter plainte, qui souffrent mais qu’on n’entend pas, rien ne bouge. En tant que franco-rwandais, ça m’empêche de dormir. Je suis très mal à l’aise. »

  • TV Rwanda – 14/2/22 : Justice & génocide des Tutsi :
    actions & défis des Parties civiles en France & au Rwanda

  • RT France – 16/2/22 : La Cour de cassation met fin à l’enquête française sur l’attentat du 6 avril 1994 au Rwanda

    Alain Gauthier (CPCR) : « Nous attendons que des moyens beaucoup plus importants soient donnés au Pôle crimes contre l’humanité… »

  • AFP/Mediapart – 19/1/22 : Génocide des Tutsi: renvoi aux assises de Paris confirmé pour un ex-gendarme rwandais

    La cour d’appel de Paris a confirmé mercredi le renvoi devant les assises, notamment pour génocide et crimes contre l’humanité, d’un ex-gendarme rwandais soupçonné d’avoir participé aux massacres de civils tutsi lors du génocide au Rwanda en 1994, a indiqué le parquet général.

 

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