30 ans après le génocide perpétré contre les Tutsi, le combat du CPCR pour la justice continue…
Voici quelques articles et reportages à travers les médias…
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TV5 Monde – 10/4/24 : Rwanda : rendre justice et lutter contre l’oubli
Au Rwanda, des milliers de génocidaires emprisonnés depuis plusieurs décennies et qui cette année auront purgé leur peine. Une question se pose : comment peuvent-ils se réinsérer dans une société qui a fondamentalement changé ? Pour aller plus loin, le point avec Alain Gauthier, co-fondateur du CPCR.
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Le Monde – 9/4/24 : Génocide des Tutsi : Paul Kagame accuse un ancien employé de l’ONU réfugié en France d’être à l’origine de l’assassinat de sa « sœur »
Le Rwandais Callixte Mbarushimana, informaticien du Programme des Nations unies pour le développement en 1994, aurait « livré aux tueurs ses collègues tutsi ». Il est poursuivi en France à la suite d’une plainte déposée en 2008 par le CPCR. « Il fait partie de la centaine de présumés génocidaires réfugiés actuellement sur notre territoire », assure Alain Gauthier, président de cette ONG.
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Le Nouvel Obs – 9/4/24 : Rwanda, au nom de la justice – Les époux Gauthier, près de 30 ans de traque des génocidaires entre les « mille collines » et les tribunaux français
Depuis 1994, de nombreux génocidaires sont réfugiés en France. Une trentaine de dossiers sont en cours d’instruction dans l’Hexagone, mais seules sept condamnations ont été prononcées…
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France Culture – 8/4/24 : Rwanda : trente ans après le génocide des Tutsi par les Hutu, qui reste-t-il à juger ?
800 000 morts en une centaine de jours, dans l’indifférence de pratiquement tous les autres pays du monde. On estime à une centaine le nombre de suspects qui vivent actuellement entre la France et la Belgique…
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Afrique XXI – 8/4/24 : Hubert Védrine, le bâillon en bandoulière
Depuis trente ans, l’ancien secrétaire général de l’Élysée multiplie les actions en justice mais aussi les interventions médiatiques dès lors qu’il est mis en cause dans la gestion du dossier rwandais en 1994. Invoquant les travaux de révisionnistes, interprétant l’histoire à sa façon, il n’hésite pas à lancer de fausses accusations contre des journalistes..
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L’Humanité – 7/4/24 : Dafroza Mukarumongi et Alain Gauthier, le couple qui traque les génocidaires Rwandais réfugiés en France
« La justice permet de faire le deuil », explique Dafroza car, « ce que l’on fait au cours d’un procès, c’est réhabiliter les victimes, dire leurs noms et ce qu’elles étaient ». « C’est cette réparation morale que les victimes attendent », poursuit-elle. Selon Alain, c’est aussi un moyen d’œuvrer à la réconciliation. Les deux jugent « importante » la commémoration des 30 ans du génocide même si, explique Dafroza, « nous, on commémore presque tous les jours dans nos cœurs ! Depuis trente ans on vit avec… »
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Libération – 7/4/24 : Rétropédalage ? Trente ans du génocide au Rwanda : Macron a perdu sa «volonté»
Dans une vidéo diffusée ce dimanche 7 avril à l’occasion des commémorations du génocide des Tutsis, le Président a évité de reprendre des paroles sur la responsabilité de la France, pourtant très fortes, qui lui avaient été attribuées jeudi.
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RFI – 7/4/24 : La France «aurait pu arrêter le génocide» au Rwanda: confusion autour du message d’Emmanuel Macron
L’intervention présidentielle française insiste sur la nécessité de « regarder le passé en face » mais ne comporte aucune mention de la citation transmise par l’Élysée, jeudi 4 avril dernier à la presse, qui indiquait « que la France aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains, mais n’en a pas eu la volonté ».
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RFI – 7/4/24 : Rwanda: «Si la France avait été convaincue des risques d’un génocide, elle aurait pu persuader Habyarimana de faire marche arrière»
De 1990 à 1993, Jean Varret a été chef de la mission militaire de coopération. Il a vu des signes avant-coureurs des massacres au Rwanda, a tenté d’alerter, de s’opposer, mais il n’a pas été entendu. Il a même été mis à l’écart…
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Le Monde – 7/4/24 : Rwanda : « Seul un accès aux fonds documentaires permettra à la justice d’éclaircir l’engagement de la France au côté des génocidaires »
Un collectif d’associations qui se sont portées partie civile dans des affaires judiciaires concernant le rôle de la France au Rwanda demande, dans une tribune au « Monde », à Emmanuel Macron, trente ans après le génocide, de permettre à la justice de pouvoir accéder aux pièces et documents demandés dans ces procédures.
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Franceinfo – 7/4/24 : Génocide au Rwanda : comment la France a, malgré les alertes, laissé survenir le massacre des Tutsis
Le documentaire « Rwanda, vers l’apocalypse », réalisé par Michaël Sztanke, Maria Malagardis et Seamus Haley retrace la genèse de ce génocide, dévoile ses fondements historiques, sa préparation et le rôle que la France a tenu dans cette extermination.
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Franceinfo – 6/4/24 : Depuis 20 ans, un collectif traque les génocidaires du Rwanda encore cachés en France : « Ce sont des gens qui nous signalent »
Alors que le génocide des Tutsi sera commémoré à partir de dimanche, un collectif fait la chasse aux bourreaux présents sur le sol français. Il estime qu’une centaine de génocidaires ont trouvé refuge dans l’Hexagone.
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AFP/La Croix – 6/4/24 : Les Gauthier, une vie de combat au nom des victimes du génocide des Tutsi
En raison des liens historiques entre Paris et le régime du président rwandais Juvénal Habyarimana, nombre de génocidaires ont trouvé refuge en France après 1994 et bénéficié pendant des années d’un accueil « complaisant », dénoncent les Gauthier. Ils sont à l’origine – avec le CPCR qu’ils ont cofondé en 2001 – de la quasi-totalité de la trentaine de plaintes déposées en France contre ces ressortissants rwandais.
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TV5 Monde – 6/4/24 : Rwanda : « Un génocide change votre vie. 1994 est celle de l’année zéro »
« Le génocide donne le vertige à tous. C’est un moment hors-champ. Il y a des jours où je me dis que cet événement n’a peut-être pas eu lieu. Un génocide change complètement votre vie. Il y a la vie d’avant et celle d’après. Nous n’avons plus les mêmes repères. Nous n’avons plus de famille. Notre espace de vie est envahi par ces souvenirs atroces et par les victimes de ce génocide. L’année 1994 est l’année zéro. On recommence tout à zéro. »
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Le Parisien – 6/4/24 : Procès de génocidaires à Paris : « Les bourreaux sont nommés, les victimes aussi »
Le 30 septembre prochain, Eugène Rwamucyo sera le huitième Rwandais à comparaître devant la cour d’assises de Paris…
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France Inter – 5/4/24 : Rwanda : « On demande à l’État français de reconnaître la complicité des politiques de 1994 » dit Alain Gauthier
Au Rwanda, pour Emmanuel Macron, la France « aurait pu arrêter le génocide » mais n’en a « pas eu la volonté ». Alain Gauthier, cofondateur du CPCR y voit « un jalon supplémentaire dans la reconnaissance des responsabilités lourdes et accablantes qu’il a déjà reconnues en 2021 » même si « on aimerait pouvoir aller jusqu’à la reconnaissance d’une complicité qui amènerait même des réparations ».
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Mediapart – 5/4/24 : La France et le génocide des Tutsis au Rwanda : le procès de la dernière chance
Alors que toutes les procédures engagées devant la justice pénale semblent aujourd’hui dans l’impasse, une offensive juridique d’ampleur a été lancée ces derniers mois par deux associations françaises, le CPCR et Rwanda avenir, ainsi que par une vingtaine de rescapés du génocide sur un autre terrain : le droit administratif. Là où la justice pénale condamne les auteurs d’une violation de la loi, les tribunaux administratifs sanctionnent la faute d’une institution publique (Lire également l’enquête d’Afrique XXI).
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Le Monde – 4/4/24 : La lente évolution de la justice française pour juger le génocide des Tutsi au Rwanda
Au rythme de deux procès par an, comme l’a souhaité Emmanuel Macron lors de sa visite à Kigali en mai 2021, tous les génocidaires présumés ne seront pas jugés.
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La Croix – 3/4/24 : L’énigme Agathe H., accusée de génocide au Rwanda et installée en France
Elle était la femme la plus puissante du Rwanda avant le génocide perpétré contre les Tutsis, il y a tout juste trente ans. Elle est considérée comme ayant été au cœur du régime génocidaire. Agathe Habyarimana vit aujourd’hui en France. La Croix L’Hebdo a voulu enquêter sur l’énigme de cette femme, en allant rencontrer ceux qui la connaissent et ceux qui l’ont connue, d’Évry où elle habite, jusque dans son ancien fief, dans l’extrême nord du Rwanda.
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Le Monde – 5/4/24 : Agathe Habyarimana, poursuivie pour « complicité de génocide » au Rwanda, 30 ans d’exil et de soupçons sans justice
La veuve du président rwandais assassiné en 1994, poursuivie pour « complicité de génocide », vit dans l’Essonne. Paris refuse de l’extrader vers le Rwanda alors qu’elle a été déboutée de sa demande d’asile..
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France 24 – 3/4/24 : Génocide au Rwanda : les époux Gauthier, des passeurs de mémoire auprès des lycéens
« C’est une histoire dont on entend pas beaucoup parler en France, c’est un très bon point que ce soit dans les programmes scolaires… Ce genre de conférences-là, ça nous permet d’en apprendre plus. »
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France Bleu – 27/3/24 : « Rwanda 94, année 0 », un documentaire sur le combat des époux Gauthier
« Ce qui m’intéressait, c’était de montrer comment un événement aussi terrible a bouleversé leur trajectoire de vie pour toujours », précise le réalisateur Patrick Séraudie. À retrouver le 11 avril sur France 3.
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AFP/VOA – 27/3/24 : Génocide au Rwanda : Agathe Habyarimana intéresse toujours la justice française
La justice française a « toujours en ligne de mire » le cas d’Agathe Habyarimana, veuve du président du Rwanda mort en 1994, accusée de complicité de génocide et de crimes contre l’humanité depuis une plainte déposée en France en 2007 par le CPCR. Elle aurait été l’une des dirigeantes – ce qu’elle réfute – de l' »Akazu », le premier cercle du pouvoir hutu qui aurait orchestré le génocide. Elle avait été exfiltrée le 9 avril 1994 en Europe avec sa famille à la demande du président français François Mitterrand, proche de son mari. Depuis, la France a refusé de l’extrader au Rwanda, sans toutefois lui accorder l’asile, en raison des soupçons pesant sur elle. Installée en France depuis 1998, elle y vit sans statut légal.
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Mediapart – 24/1/24 : Une enquête pour « génocide » ouverte contre un ancien gendarme rwandais réfugié en France
Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité. Elles visent un ancien officier de la gendarmerie rwandaise, dont Mediapart avait révélé la présence en France depuis des années. L’intéressé conteste tout acte répréhensible dans le passé.
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Magcentre.fr – 25/1/24 : Génocide des Tutsis au Rwanda : une habitante de Châlette-sur-Loing, partie civile au procès de Sosthène Munyemana
« On peut se reconstruire, grâce à la justice. C’est un espace de réparation. On ne peut pas se reconstruire sans elle. Il faut que le bourreau soit reconnu comme tel. Il faut la justice pour rétablir les victimes dans leur dignité, » estime Espérance Patureau.
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2020 – Arrestation de Félicien KABUGA, le « financier du génocide »
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2018 – Le procès Ngenzi/Barahira à travers les médias
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