Plus de 29 ans après le génocide perpétré contre les Tutsi, le combat du CPCR pour la justice continue…
Voici quelques articles et reportages à travers les médias…
Si vous en découvrez d’autres, n’hésitez pas à nous contacter.
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TV5 Monde – 21/9/23 : BD : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires »
« Rwanda, à la poursuite des génocidaires ». Une bande dessinée documentaire pour comprendre la traque des génocidaires impunis du Rwanda menée par le couple Gauthier. Thomas Zribi et Damien Roudeau, les deux auteurs de l’œuvre, nous racontent.
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AFP/BFMTV – 12/7/23 : Génocide au Rwanda : un homme de 58 ans vivant en France mis en examen arrêté et écroué
Vivant près de Tours, Madjaliwa Safari a été mis en examen pour génocide, crimes contre l’humanité et complicité de ces deux chefs. « L’étau se referme lentement sur des personnes qui croyaient avoir trouvé refuge en France en toute impunité. Mais la justice française a pris beaucoup de retard, un retard qui ne se rattrapera jamais », a réagi mercredi Alain Gauthier, président du collectif pour les parties civiles pour le Rwanda (CPCR).
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La Nouvelle République – 11/7/23 : Génocide au Rwanda : un Tourangeau mis en examen à Paris
Pour le suspect tourangeau, « il s’agit d’une mise en examen qui arrive malheureusement très tard, regrette Alain Gauthier, représentant du Collectif des parties civiles pour le Rwanda. Il se trouve en détention provisoire mais je crains que, comme les autres, il n’y reste pas longtemps et qu’on se dirige vers un procès qui arrivera, encore une fois, très tardivement. »…
Des images jaunies vieilles de trente ans, prises au Rwanda montrant un homme posté à une barrière, machette à la main. D’après nos informations, Madjaliwa Safari est soupçonné d’être impliqué dans le génocide des Tutsis commis en 1994… -
AFP/Le Monde – 4/7/23 : L’ancien gendarme rwandais Philippe Manier condamné à perpétuité pour génocide fait appel
« C’est franchement insupportable, c’est désespérant », a réagi le président du comité des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), Alain Gauthier. « Il faudrait justifier ces appels », a-t-il dit en rappelant que, sur les cinq procès de présumés génocidaires rwandais qui se sont déroulés en France, « trois appels sont désormais en cours ». Seules deux condamnations sont définitives.
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ONU Info – 3/7/23 : L’ONU se félicite de la condamnation de Hategekimana pour des crimes commis au Rwanda en 1994
« Il est de notoriété publique que de nombreuses personnes inculpées sont toujours en liberté, et certaines auraient une ‘vie normale’ – sans crainte d’être traduites en justice – dans des États membres des Nations Unies », a souligné la Conseillère spéciale des Nations Unies pour la prévention du génocide, Alice Wairimu Nderitu. Elle a réitéré son appel aux derniers fugitifs du génocide de 1994, au cours duquel des Hutus modérés et d’autres personnes ont également été tués, à se rendre pour que justice soit rendue. « Ce verdict est un nouveau signal fort à tous ceux qui commettent des atrocités, incitent à les commettre ou qui en glorifient les auteurs, que la justice prévaudra – peu importe leurs tentatives de se cacher, peu importe le temps qui s’est écoulé », a dit Mme Nderitu.
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Mediapart – 2/7/23 : Amertume au Rwanda après la condamnation d’un génocidaire à Paris
La justice française a condamné mercredi 28 juin un ancien gendarme rwandais à la prison à perpétuité pour son rôle dans le génocide des Tutsis en 1994. Mais à 6 000 kilomètres de Paris, les habitants de sa région regrettent leur éloignement des débats, s’ils les connaissent.
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Afrique XXI – 30/6/23 : Le jour où Philippe Hategekimana est devenu un tueur zélé
Compte-rendu d’audience · Ancien gendarme dans le district de Nyanza, Philippe Hategekimana a été condamné le 28 juin à la prison à perpétuité par la cour d’assises de Paris pour « génocide » et « crime contre l’humanité ». Durant les deux mois du procès, plus d’une centaine de personnes ont témoigné des atrocités commises à Nyanza entre fin avril et mi-mai 1994.
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JusticeInfo.net – 30/6/23 : Hategekimana, procès témoin
Au cours des derniers jours de ce procès où les témoignages auront été centraux, l’accusation et la défense se sont affrontées sur la crédibilité des récits et des personnes venues témoigner. Une confrontation caractéristique des procès sur le génocide au Rwanda, près de trente ans après les faits…
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AFP/20 minutes – 29/6/23 : Rwanda : Perpétuité pour un ancien gendarme jugé à Paris pour génocide et crime contre l’humanité
VERDICT : Philippe Hategekimana, 66 ans, naturalisé français sous le nom de Philippe Manier, a été reconnu coupable de « quasiment tous les chefs d’accusation » qui pesaient à son encontre.
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RwandaTV – 29/6/23 : Perpétuité pour un ancien gendarme rwandais jugé à Paris pour crime contre l’humanité
« Nous avions un nombre très importants de victimes parties civiles qui sont venues témoigner et ce qui a été le plus choquant pour nous, c’est la façon dont Philippe Hategekimana s’est retranché dans le silence… Ses avocats ont fait appel. On devra, une nouvelle fois, à notre grand désespoir, recommencer le procès. C’est comme ci, dans cette procédure d’appel les deux mois que nous venons de passer étaient annulés, c’est comme si le travail du jury n’avait pas existé, c’est quelque chose qui dans la loi française nous désespère complètement ». Alain Gauthier, président du CPCR.
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AFP/Le Figaro – 29/6/23 : Perpétuité pour l’ancien gendarme rwandais jugé à Paris pour génocide et crime contre l’humanité
Il était jugé à Paris au titre de la «compétence universelle» exercée, sous certaines conditions, par la France pour juger les crimes les plus graves commis hors de son sol.
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RFI – 28/6/23 : Perpétuité pour un ancien gendarme rwandais jugé à Paris pour crime contre l’humanité
La cour a suivi les réquisitions du parquet qui avait décrit Philippe Manier comme « un maillon fondamental de la mise en œuvre du génocide ». C’est effectivement en « agent zélé » des massacres que le président a décrit Philippe Manier à l’énoncé du verdict, soulignant que l’ancien gendarme avait non seulement trahi sa fonction de protection des populations, mais joué un « rôle déterminant » dans « l’extermination d’un nombre vertigineux de victimes ».
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Le Monde – 28/6/23 : L’ancien gendarme rwandais Philippe Manier condamné à la perpétuité pour génocide et crime contre l’humanité
L’ancien gendarme rwandais, naturalisé français en 2005, était notamment accusé d’avoir participé, en donnant des ordres, voire en étant directement impliqué sur le terrain, à plusieurs massacres de civils tutsi qui ont fait des milliers de morts.
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Libération – 28/6/23 : France-Rwanda : «Isolé, enfermé dans le mensonge», l’ex-gendarme rwandais Philippe Hategekimana condamné à perpétuité
Mercredi soir, le président du tribunal de la cour d’assises n’a pas mâché ses mots, après avoir annoncé la plus lourde peine, celle de perpétuité : Tenant compte de «l’extrême gravité» des crimes concernés, du «nombre de victimes», et d’une «personnalité complexe, manipulatrice», il a fustigé sans détours, un accusé «isolé, enfermé dans le mensonge» , et «incapable d’assumer l’énormité des crimes commis».
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AFP/Ouest-France – 28/6/23 : Perpétuité pour l’ancien gendarme rwandais jugé à Paris pour génocide et crime contre l’humanité
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France 24 – 28/6/23 : Perpétuité pour un ancien gendarme rwandais, jugé à Paris pour génocide et crime contre l’humanité
La cour a suivi à la lettre les réquisitions du parquet et reconnu coupable Philippe Manier de « quasiment tous les chefs d’accusation » qui pesaient à son encontre. Les faits de génocide et de crime contre l’humanité sont imprescriptibles.
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RFI – 27/6/23 : Perpétuité requise contre un ex-gendarme rwandais jugé en France pour génocide
Philippe Manier n’a eu « aucune empathie envers les rescapés du génocide », a souligné l’une des avocates générales. Sa phrase la plus fréquente était : « Ce témoin, je ne le connais pas. » Avant de se murer dans le silence, l’ancien adjudant-chef de Nyanza a nié toute implication dans le meurtre d’un bourgmestre et dans les massacres de tutsis à trois endroits de la préfecture de Butare, affirmant qu’il était déjà parti pour Kigali. Alors que selon les témoins, rescapés ou gendarmes, Biguma, c’était son surnom, organisait les patrouilles et la rotation des gendarmes aux « barrières » où l’on tuait les tutsis, et qu’il lançait même le premier tir de mortiers sur la colline de Nyaburaré.
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AFP/Epoch Times – 26/6/23 : Perpétuité requise contre un ex-gendarme rwandais jugé en France pour génocide
Qualifiant M. Manier de « menteur et d’affabulateur », les représentantes du parquet ont estimé qu’« aucun crédit ne peut lui être accordé ». Elles ont fustigé le choix de l’accusé de ne pas s’exprimer sur les faits. Durant le procès, l’ex-gendarme n’a fait preuve d’« aucune émotion », ont-elles déploré alors que des dizaines de rescapés des massacres sont venus témoigner à la barre ou par visio-conférence. Non seulement Philippe Manier a participé à des massacres mais en tant qu’adjudant-chef de la gendarmerie, il a « incité » la population aux tueries, donnant souvent lui-même l’exemple.
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Le Monde – 26/6/23 : Rwanda : la réclusion criminelle à perpétuité requise contre Philippe Manier
« Philippe Hategekimana n’est pas un “petit poisson”, ni un simple exécutant mais un maillon fondamental de la mise en œuvre du génocide. » Le parquet a requis contre lui la réclusion criminelle à perpétuité et demandé à la cour de « retenir sa responsabilité pénale » pour tous les chefs d’accusation portés à son encontre.
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RFI – 24/6/23 : procès de Philippe Manier, les plaidoiries des parties civiles
Pour Me Philippart, les débats ont montré que Philippe Manier a – non seulement – participé aux massacres mais en tant qu’adjudant-chef de la gendarmerie, il a « incité » la population aux tueries, donnant souvent lui-même l’exemple. « Ses ordres étaient respectés », « il avait pouvoir de vie ou de mort », pointe-elle. Dans le box, Philippe Manier reste impassible.
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Libération – 22/6/23 : Rwanda : que valent les témoignages dans le procès pour génocide qui se déroule à Paris ?
La question de la fiabilité des témoignages a été souvent soulignée par la défense dans le procès d’un ancien gendarme rwandais, accusé de génocide. Que vaut la parole des proches des victimes ? Mais aussi celle de ceux qui défendent l’accusé ?
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RFI – 21/6/23 : l’ex-gendarme Philippe Manier clame son innocence lors de son procès
Philippe Manier, ex-adjudant-chef de la gendarmerie de Nyanza, dans la préfecture de Butare au sud du Rwanda, est poursuivi pour génocide et crimes contre l’humanité, notamment pour son implication présumée dans plusieurs massacres sur les collines alentours fin avril 1994. Ce mercredi devait être consacré à son interrogatoire sur le fond devant la cour d’assise de Paris, mais l’accusé a décidé de ne pas répondre aux questions et laisser ses avocats parler en son nom d’ici à la fin des audiences.
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Libération – 20/6/23 : Au procès d’un gendarme rwandais, le bouleversant témoignage de la chasseuse de génocidaires Dafroza Gauthier
Depuis la création du CPCR, Dafroza et son mari Alain, se sont confrontés à beaucoup de fantômes… «Notre première vie s’est brutalement arrêtée un jeudi 7 avril 1994. Notre seconde vie sera peuplée de vides abyssaux», confesse Dafroza devant la cour… « Au Rwanda, on a pu tuer les Tutsis sans être inquiétés de 1959 à 1994. Mais la justice contribue à réhabiliter les victimes, c’est une arme contre l’oubli, contre le négationnisme. Vous avez entendu ici même les souffrances des victimes ? On ne pourra plus dire que cela n’a pas eu lieu»…
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JusticeInfo.net – 20/6/23 : J’avais 10 ans au Rwanda en 1994 et je suis témoin à charge
Une dizaine de personnes âgées de moins de 15 ans en 1994 sont venues témoigner. Entre scènes figées, détails disparus et temps déformé, ils racontent le chaos et les massacres à hauteur d’enfant. Ils illustrent le phénomène d’« hypermnésie » particulière des enfants victimes. Et la difficulté pénale qu’il engendre…
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AFP/Africanews – 20/6/23 : premier interrogatoire de l’ex-gendarme Hategekimana
Le procès va entrer dans une phase décisive mercredi avec le premier interrogatoire sur le fond de l’accusé, poursuivi notamment pour génocide et crimes contre l’humanité…
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Le Monde – 13/6/23 : Au procès de Philippe Manier, les témoignages rappellent les heures sombres du génocide des Tutsi
À Paris, la cour d’assises cherche à connaître le rôle de l’ancien gendarme rwandais, naturalisé français en 2005, lors du massacre de Nyamure, où plus de 10 000 Tutsi ont été tués.
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Libération – 9/6/23 : Ces génocidaires rwandais cachés en France
Comme Jean-Marie Vianney Nzapfakumunsi, dont nous avons pu suivre la trace depuis la ville rwandaise de Nyange, plus de 40 personnes ayant participé à l’extermination des Tutsis en 1994 coulent des jours paisibles dans l’Hexagone.
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Libération – 9/6/23 : Rwanda : la longue traque des génocidaires en cavale
Près de trente ans après le génocide des Tutsis du Rwanda, la justice continue de rechercher les responsables présumés des massacres. Et parvient parfois à les retrouver sous de fausses identités, en Afrique comme en Europe.
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RFI – 9/6/23 : France: un rescapé rwandais raconte le massacre de la colline de Nyamure
En cette fin de 5ᵉ semaine d’audiences, la cour s’intéresse désormais au massacre de la colline de Nyamure qui a fait plusieurs milliers de morts le 27 avril 1994. Elle a notamment entendu Valens, 57 ans aujourd’hui. Ce rescapé et partie civile était à l’époque agriculteur et vendeur de vêtements. Il est venu livrer à la barre son récit de la tuerie..
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RFI – 5/6/23 : France: un rescapé rwandais accuse «Biguma» d’avoir ordonné le massacre de la colline de Nyabubare
La voix de François se brise : « Je l’ai vu de mes propres yeux. C’est Biguma qui a fait tuer jusqu’à l’extermination les gens de Nyabubare. Civils contre civils, il y aurait eu plus de survivants mais l’intervention des gendarmes avec des fusils a changé la donne. Si je meurs après avoir livré mon témoignage, je mourrai en paix. Je n’ai qu’un souhait, que vous condamniez Biguma, il a beaucoup tué, tué, tué », répète-t-il.
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RFI – 31/5/23 : France: au procès d’un ex-gendarme rwandais, un témoin évoque le massacre de la colline de Nyabubare
Cet ex-adjudant-chef de la gendarmerie de Nyanza, dans la préfecture de Butare, au sud du Rwanda, est notamment poursuivi pour génocide et crimes contre l’humanité. En cette 4ᵉ semaine de procès, la cour se concentre essentiellement sur sa participation présumée au massacre de la colline de Nyabubare, le 23 avril 1994, qui a fait plusieurs centaines de morts. Des accusations qu’il conteste…
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JusticeInfo.net – 26/5/23 : Procès Hategekimana : les esquives d’un prêtre controversé
Le prêtre rwandais Hormisdas Nsengimana a été entendu le 22 mai au procès de l’ancien gendarme rwandais Philippe Hategekimana. Accusé lui-même de génocide et crimes contre l’humanité, l’ecclésiastique avait été acquitté en 2009 par le tribunal de l’Onu pour le Rwanda. Mais aux Assises de Paris, le parcours du prêtre à Nyanza durant le génocide a de nouveau été questionné.
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JusticeInfo.net – 25/5/23 : Au procès Hategekimana, la mémoire à trous des anciens militaires rwandais
Depuis le 10 mai, d’anciens collègues et supérieurs de l’ancien gendarme rwandais Philippe Hategekimana (ou Philippe Manier) ont témoigné à son procès. Entre accusations, rancœurs personnelles et souvenirs prudents, ces militaires n’ont pas permis d’éclaircir l’agenda de l’accusé lors du génocide et qui fonde son alibi.
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Afrique XXI – 15/5/23 : Entre fiction et réalité, l’ignorance au service des négationnistes
Alors que le procès d’un génocidaire présumé, Philippe Hategekimana, a débuté le 10 mai à Paris, la chaîne Arte rediffuse une série, Black Earth Rising, accusée de servir les thèses négationnistes et notamment celle du « double génocide ». Ce télescopage entre la réalité et la fiction est particulièrement sensible dans le cas du génocide des Tutsis, dont la mémoire reste très disputée – comme en France…
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JusticeInfo.net – 12/5/23 : Génocide au Rwanda : les mille et une vies de l’officier de gendarmerie jugé à Paris
Philippe Hategekimana, alias Biguma, alias Hakizimana, alias Philippe Manier… L’ancien gendarme de 66 ans écoute attentivement le récit de son parcours et la longue litanie des faits qui lui sont reprochés, que déroule le président de la Cour, Jean-Marc Lavergne. Il devra répondre notamment des barrières érigées sur le territoire de la compagnie de gendarmerie de Nyanza, où il était adjudant-chef, dans la province de Butare. Une politique menée dans tout le pays pour filtrer la population, identifier les Tutsis en fuite et les exterminer…
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France Inter – 10/5/23 : « Beaucoup [de responsables] échapperont à la justice », selon Alain Gauthier
Alain Gauthier dans le studio du 5/7 de France Inter, le 10 mai 2023 ©Radio France Alain Gauthier, cofondateur du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) est l’invité de 6h20. Un ancien gendarme rwandais, Philippe Hategekimana, va comparaître devant les assises de Paris du 10 mai au 30 juin.
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France Culture – 10/5/23 : Journal de 12h30
Naturalisé français sous le nom de Philippe Manier, Hategekimana était arrivé en France en 1999, où il avait obtenu le statut de réfugié, avant de refaire sa vie et surtout de passer sous silence son passé. Du moins jusqu’à être interpellé près de 20 ans plus tard. Et c’est ainsi que depuis ce matin cet ancien gendarme rwandais comparaît devant la Cour d’Assises de Paris pour « génocide et crimes contre l’humanité »… Une trentaine d’autres dossiers restent encore au stade de l’instruction, ce que déplore Alain Gauthier, président du CPCR au micro de Florence Sturm.
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Franceinfo – 10/5/23 : Génocide au Rwanda : un ex-gendarme, naturalisé français, jugé à partir de ce mercredi aux assises
Près de 30 ans après les faits, le procès de Philippe Manier s’est ouvert mercredi 10 mai devant la cour d’assise de Paris, il est jugé pour « génocide » et « crime contre l’humanité ».
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AFP/Mediapart – 10/5/23 : France : ouverture du procès d’un ancien gendarme rwandais soupçonné du meurtre de Tutsi
Il est soupçonné des meurtres de dizaines de Tutsi, dont le bourgmestre de Ntyazo, Narcisse Nyagasaka, qui résistait à l’exécution du génocide dans sa commune. Selon l’accusation, Philippe Manier, qui conteste les faits, est aussi suspecté d’avoir ordonné l’érection de barrages routiers « destinés à contrôler et à assassiner les civils tutsi ».
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RFI – 10/5/23 : Un ex-gendarme rwandais devant la justice française pour génocide et crimes contre l’humanité
Durant l’enquête, Philippe Manier avait notamment affirmé n’avoir eu qu’un rôle de « gestion du personnel » dans sa compagnie et contesté, plus largement, que la gendarmerie ait pu participer au génocide… mais pour les plaignants au contraire, l’ex-gendarme aurait « usé des pouvoirs et de la force militaire qui lui étaient conférés par son grade afin de commettre et participer en tant qu’acteur, coauteur et complice au génocide ».
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Ouest-France – 10/5/23 : Génocide au Rwanda : un ex-gendarme, naturalisé français, jugé à partir de ce mercredi aux assises
Ancien adjudant-chef de gendarmerie, Philippe Hategekimana, 66 ans, arrivé dans l’Hexagone en 1999 et naturalisé en 2005, s’était reconverti comme agent de sécurité, travaillant notamment pour l’université de Rennes 2. Il est soupçonné d’avoir participé à des meurtres de dizaines de Tutsi en 1994 au Rwanda. Ce qu’il conteste.
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AFP/France 3 Bretagne – 9/5/23 : Rennes. Un ancien agent de sécurité jugé pour « génocide, et crimes contre l’humanité » au Rwanda
Agé de 66 ans, l’ancien adjudant-chef à la gendarmerie de Nyanza (au sud du Rwanda), est soupçonné des meurtres de dizaines de Tutsi dont le bourgmestre de Ntyazo, Narcisse Nyagasaka, qui résistait à l’exécution du génocide dans sa commune. Philippe Manier, qui conteste les faits, est aussi suspecté d’avoir ordonné l’érection de barrages routiers « destinés à contrôler et à assassiner les civils tutsi ».
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AFP/20 minutes – 8/5/23 : Réfugié en France, un ancien gendarme jugé pour génocide et crimes contre les Tutsis
Il a été naturalisé français en 2005, sous un nouveau nom : Philippe Manier. Arrivé en France en 1999 pour fuir le Rwanda en proie à un génocide contre les Tutsis, Philippe Hategekimana a longtemps mené une vie paisible dans l’Hexagone…
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France Culture – 28/4/23 : Pauline Nyiramasuhuko, génocide des Tutsis au féminin
Elle était ministre de la famille et du Progrès des femmes. Pourtant, Pauline Nyiaramasuhuko, va devenir leur pire ennemie, appelant à leurs viols et leurs meurtres de masse. Son bras armé ? Son fils Shalom.
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Le Monde – 18/3/23 : Les procès de journalistes français travaillant sur le génocide des Tutsi se succèdent au tribunal de Paris
L’accélération du nombre d’affaires montre que, deux ans après la parution du rapport Duclert sur le rôle de la France au Rwanda de 1990 à 1994, le débat reste vif devant les tribunaux.
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Le Monde – 20/1/23 : Au tribunal de Paris, une journaliste poursuivie par un responsable du régime génocidaire rwandais
Maria Malagardis, reporter à « Libération », est accusée d’« injure publique » par Aloys Ntiwiragabo, chef du renseignement militaire pendant le génocide des Tutsi.
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Libération – 20/1/23 : Une journaliste de «Libération» poursuivie pour «injure publique» par un ex-haut gradé rwandais mis en cause dans le génocide des Tutsis
L’ex-haut responsable rwandais né en 1948 – qui ne s’est pas présenté à l’audience – dépose plainte contre la reporter. Alors même qu’il vivait depuis des années loin des regards, dans la banlieue d’Orléans, il lance une procédure judiciaire, pas freiné pour un sou par son parcours…
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Slate.fr – 20/1/23 : «Traiter quelqu’un de nazi est outrageant et injurieux»: même lorsqu’il s’agit d’un génocidaire rwandais présumé?
L’utilisation du terme «nazi africain» pour qualifier un ancien colonel rwandais en poste au moment du génocide des Tutsis relève-t-elle de l’injure publique?
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La Croix – 19/1/23 : Rwanda, un présumé génocidaire attaque en justice une journaliste française
L’ancien chef du renseignement militaire de l’armée rwandaise pendant le génocide des Tutsis en 1994 poursuit ce jeudi 19 janvier la journaliste Maria Malagardis pour « injure publique ». Comme d’autres cadres du régime génocidaire rwandais, il vit en France en toute impunité.
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France Culture – 18/1/23 :
Génocide des Tutsis : qui est Aloys Ntiwiragabo ?« La Question du jour » avec Hélène Dumas : en 2020, une enquête de Médiapart de Théo Englebert révélait que le chef des services de renseignement militaires des forces armées pendant le génocide au Rwanda, Aloys Ntiwiragabo, disparu depuis plusieurs années, résidait dans la banlieue d’Orléans… Qui est donc Aloys Ntiwiragabo ?
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The NewTimes – 18/1/23 : Genocide fugitive in France sues journalist over ‘African Nazi’ label
French journalist Maria Malagardis is on Thursday, January 19, set to appear in court over a complaint by Aloys Ntiwiragabo, 74, one of the suspected masterminds of the 1994 Genocide against the Tutsi in Rwanda, something that baffles rights activists.
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Afrikarabia– 16/1/23 : Semi-clandestin en France et poursuivi pour génocide, Aloys NTIWIRAGABO poursuit une journaliste pour « injure »
Aloys NTIWIRAGABO, avait disparu des radars, certains le disaient même mort. Par ailleurs, les dossiers de la direction du Renseignement militaire rwandais (G2) avaient été méthodiquement détruits ou bien cachés au moment où les génocidaire s’étaient enfuis… A présent, cet homme sur qui pèsent – c’est une litote – de graves soupçons espère faire condamner en justice une journaliste pour « injure publique ».
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AFP/Africa Radio – 9/1/23 : Génocide au Rwanda: le renvoi aux assises d’un médecin rwandais confirmé par la justice
Le docteur Eugène Rwamucyo est notamment accusé d’avoir participé à des réunions de responsables génocidaires à Butare, dans le sud du Rwanda, en 1994. Il est aussi soupçonné d’avoir dirigé les opérations d’enfouissement en masse de corps de civils tutsi lors des massacres commis entre avril et juillet 1994, et ordonné l’achèvement et l’enterrement de survivants.
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AFP/Africanews – 6/1/23 : Génocide au Rwanda: le chauffeur franco-rwandais Muhayimana libéré
Le Franco-Rwandais Claude Muhayimana, condamné fin 2021 à Paris à 14 ans de réclusion pour complicité de génocide et de crimes contre l’humanité lors des massacres des Tutsi en 1994, est sorti de détention le 21 décembre et a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès en appel.
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Sud-Ouest – 3/1/23 : Génocide au Rwanda : le médecin villeneuvois sera renvoyé devant les assises à l’automne 2023
« C’est désormais confirmé, le docteur Sosthène Munyemana aura bien à comparaître devant les assises de Paris du 13 novembre au 22 décembre 2023, se satisfait dans un communiqué Alain Gauthier. Visé par une plainte pour génocide depuis octobre 1995, il aura fallu attendre 28 ans pour que la justice française se prononce enfin sur la culpabilité ou l’innocence de l’accusé. Vingt-huit longues années qui ont vu le docteur Munyemana poursuivre son travail en grande partie comme médecin urgentiste à l’hôpital de Villeneuve-sur-Lot. Vingt-huit longues années qui ont vu disparaître certains témoins, qu’ils soient de l’accusation ou de la défense. Vingt-huit longues années au cours desquelles les mémoires ont pu s’émousser, ce qui ne facilitera pas le travail des membres du jury ».
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AFP/BFM TV – 3/1/23 : Génocide au Rwanda: un médecin jugé en France fin 2023
Le procès du médecin rwandais Sosthène Munyemana, installé en France depuis septembre 1994 et poursuivi pour génocide et crimes contre l’humanité, se tiendra du 13 novembre au 22 décembre 2023 devant la cour d’assises de Paris. Il est notamment soupçonné d’avoir « volontairement soutenu le gouvernement intérimaire en signant une motion de soutien le 16 avril 1994, soit 10 jours après le début du génocide » et contribué à mettre en place des « barrières » et des « rondes » pendant les massacres, selon des éléments de l’ordonnance de renvoi.
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AFP/Mediapart – 20/7/22 : Génocide au Rwanda: condamné pour complicité, l’ex-préfet Laurent Bucyibaruta sera rejugé
L’ancien préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, condamné à Paris à vingt ans de réclusion criminelle pour complicité de génocide, a fait appel de la décision de la cour d’assises et sera rejugé, a-t-on appris mercredi auprès du parquet national antiterroriste.
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Deutsche Welle – 13/7/22 : Génocide au Rwanda : vers d’autres condamnations ?
Après la condamnation de Laurent Bucyibaruta se pose la question du sort des autres présumés génocidaires qui doivent répondre devant la justice.
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Le Soir – 13/7/22 : Génocide des Tutsis au Rwanda: la «banalité du mal» est évoquée à la Cour d’appel de Paris
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RFI – 13/7/22 : Génocide des Tutsis: l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta condamné à 20 ans de prison
Une immense déception pour les parties civiles, car 40 000 personnes ont péri sur ce site. Mais « ce soir, Laurent Bucyibaruta est en prison, là où il aurait dû être depuis 20 ans », en estime l’une d’elles.
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TV5 Monde – 13/7/22 : Rwanda : l’ancien préfet Bucyibaruta condamné
Coupable de complicité de génocide, la Cour d’assises de Paris a condamné à 20 ans de réclusion criminelle l’ancien préfet rwandais Laurent Bucyibaruta qui avait trouvé refuge en France après le génocide des Tutsis en 1994.
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AFP/YouTube – 13/7/22: Génocide au Rwanda : un ex-préfet rwandais condamné en France à 20 ans de prison pour complicité
« Le plus important en réalité, c’est que le procès ait eu lieu, que cet homme qui incarnait le pouvoir dans sa préfecture ait été obligé, même si cela a mis 28 ans, a été obligé de répondre à des questions, et s’expliquer devant les victimes… » Simon Foreman, avocat du CPCR.
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AFP/France 24 – 12/7/22 : Génocide au Rwanda : un ex-préfet rwandais condamné en France à 20 ans de prison pour complicité
Au terme de près de onze heures de délibéré, l’ancien préfet rwandais Laurent Bucyibaruta a été condamné, mardi, par la cour d’assises de Paris, à 20 ans de réclusion criminelle pour complicité de génocide. L’homme de 78 ans a été acquitté en tant qu’auteur de génocide.
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Libération – 12/7/22 : Procès du préfet rwandais à Paris: Laurent Bucyibaruta condamné à vingt ans pour complicité de génocide
«C’est une déception.. Complicité de génocide ? Certes mais il n’est pas condamné comme auteur direct des crimes commis. Et il est acquitté pour le massacre à la paroisse de Kibeho», a déclaré Alain Gauthier, le président du CPCR. «Pour la paroisse de Kibeho comme pour le massacre des détenus tutsi à la prison de Gikongoro, nous ne disposions pas d’éléments suffisants», s’est justifié le président du tribunal…
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TV5 Monde – 12/7/22 : 20 ans de réclusion criminelle pour L. Bucyibaruta
« Nous éprouvons une immense déception : il n’est pas considéré comme auteur de génocide, il n’est condamné que pour complicité de génocide et complicité de crime contre l’humanité et nos pensées vont vraiment aux victimes, de Kibého en particulier. » Alain Gauthier, président du CPCR.
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AFP/Yahoo.com– 12/7/22 : Génocide au Rwanda : un ex-préfet rwandais condamné en France à 20 ans de prison pour complicité
« Vingt ans… J’ai l’impression que c’est une peine mi-figue mi-raisin », a réagi Alain Gauthier, président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR).
« C’est un choc, en même temps il est condamné pour complicité de génocide donc je ne vais pas non plus tergiverser », a commenté Dafroza Gauthier, qui traque avec son époux les génocidaires présumés au Rwanda. -
Afrikarabia.com – 12/7/22 : Procès du préfet rwandais accusé de génocide: les témoignages bouleversants de Dafroza et Alain Gauthier
Laurent Bucyibaruta ne savait rien, ne voulait rien voir, et s’il déplorait, c’était secrètement. Il était un haut-fonctionnaire exemplaire, habile à se défausser de ses responsabilités au nom du devoir d’obéissance et d’un aveuglement sélectif, à la façon d’un Maurice Papon, d’un René Bousquet ou d’un Jean Legay, serviteurs zélés de la « solution finale du problème juif » du régime de Vichy…
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France 24 – 12/7/22 : Jugé à Paris pour génocide, un ex-préfet rwandais clame une dernière fois son innocence
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TV5 Monde – 12/7/22 : Génocide des Tutsi au Rwanda : Laurent Bucyibaruta maintient son innocence
« Est-ce que j’aurais pu sauver ceux qui sont mort? », cette question , dit-il, le « hante depuis 28 ans. »
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TV5 Monde – 12/7/22 : Génocide Tutsi au Rwanda : l’ex préfet Laurent Bucyibaruta comparaît pour complicité
Un témoin a dit à la barre : « un préfet au Rwanda, c’est l’équivalent d’un président dans sa préfecture. »
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RFI – 11/7/22 : Procès de l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta à Paris: la défense plaide l’acquittement
Après deux mois de procès, les dernières plaidoiries de la défense ont eu lieu ce lundi 11 juillet. L’accusation a requis la réclusion à perpétuité contre l’ancien préfet de Gikongoro, province du sud-ouest du Rwanda, âgé aujourd’hui de 78 ans. Ses avocats, eux, ont plaidé l’acquittement.
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AFP/Africanews – 11/7/22 : Génocide des Tutsi : la prison à vie requise contre un ancien préfet
L’accusation a requis vendredi la réclusion criminelle à perpétuité contre l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, jugé à Paris pour le génocide au Rwanda en 1994, estimant qu’il avait constitué « un rouage incontournable sans lequel la machine meurtrière n’aurait pas pu être mise en œuvre ».
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Libération – 11/7/22 : Procès du préfet rwandais à Paris : «Quand j’ai vu les corps des enfants, j’ai perdu la raison»
Jugé à Paris pour génocide, l’ex-préfet de la province de Gikongoro Laurent Bucyibaruta sera fixé sur son sort mardi. Son procès a permis de souligner le rôle central de l’administration rwandaise dans l’organisation des massacres.
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AFP/RTL – 9/7/22 : Génocide des Tutsi: la réclusion à perpétuité requise contre un ex-préfet rwandais jugé à Paris
L’accusation a requis vendredi la réclusion criminelle à perpétuité contre l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, jugé à Paris pour génocide, estimant qu’il avait « failli à son devoir » de protéger les Tutsi de sa préfecture alors qu’il « avait des moyens d’agir ».
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AFP/La Croix – 7/7/22 : Au procès pour génocide d’un ex-préfet rwandais, l’appel à « faire tomber le masque » d’un « administrateur zélé »
Les avocats des parties civiles ont demandé jeudi à la cour d’assises de « faire tomber le masque » de cet « administrateur zélé », coupable selon eux d' »inaction » face aux massacres de Tutsi.
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Le Monde – 7/7/22 : Rwanda : la cour d’assises de Paris juge la responsabilité de Laurent Bucyibaruta, préfet pendant le génocide des Tutsi
L’ancien préfet de Gikongoro a multiplié les euphémismes, qualifiant de « troubles » ce qui était en réalité des tueries de masse et de « gendarmes indisciplinés » ceux qui en étaient les auteurs. Dans un message adressé à la population de Gikongoro pour « ramener le calme », il utilisait fin avril 1994 le double langage des autorités officielles, en réaffirmant son soutien au gouvernement et à l’armée rwandaise, déjà responsable de plusieurs bains de sang.
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Afrikarabia.com – 6/7/22 : Procès du préfet rwandais accusé de génocide: les témoignages bouleversants de Dafroza et Alain Gauthier
Pour qui a suivi attentivement les audiences, le procès Bucyibaruta est un intelligent résumé du génocide, de sa complexe efficacité, du sadisme, de la cupidité et de la lâcheté de ses acteurs, des troubles de la mémoire blessée, des circonvolutions de ses Ponce Pilate, de ses racines noueuses.
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TV Rwanda – 6/7/22 : BUCYIBARUTA face aux interrogations multiples sur les massacres des Tutsi
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TV Rwanda – 6/7/22 : Le CPCR déplore la lente poursuite des suspects génocidaires en France
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TV Rwanda – 6/7/22 : L’impunité encourage les massacres à Gikongoro
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AFP/Actualité.CD – 1/7/22 : « On était devant le fait accompli », estime un ex-préfet rwandais à son procès pour génocide
« On était devant le fait accompli », a affirmé jeudi l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta à son procès à Paris pour génocide, pour expliquer son inaction après le meurtre de prisonniers tutsi en 1994, l’un des massacres où sa responsabilité est mise en cause.
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Le Monde – 24/6/22 : Le long chemin de la justice française face au génocide des Tutsi
Au tournant des années 2000, de nombreux génocidaires ont trouvé refuge en France, où la justice a suivi le cours tumultueux des relations avec le Rwanda. La plupart n’ont jamais été réellement inquiétés.
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France Inter – 24/6/22 : Un témoin doublement capital au procès du plus haut responsable rwandais jamais jugé en France pour génocide.
De sa voix chevrotante et éraillée mais à l’expression très précise, Laurent Bucybaruta, 78 ans, marié à une Tutsie, père de 8 enfants, déclare qu’il ne se sentait pas à l’époque la « force de protéger » les gens comme il l’aurait voulu… mais à aucun moment, l’ancien préfet n’a condamné les bourreaux, à commencer par les gendarmes qui étaient en partie sous ses ordres…
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Afrikarabia.com – 20/6/22 : Au procès du préfet rwandais accusé de génocide : « pas de passeport pour les Tutsi! »
Les cartes d’identité sont délivrées par les bourgmestres, les passeports par les préfets. Or les passeports étaient les seuls documents d’identité délivrés par les autorités rwandaises qui ne mentionnaient pas l’ethnie. Ce n’est pas un hasard si Bernadette avait orienté le capitaine Eric vers le préfet pour obtenir ce « passeport pour la vie ».
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AFP / La Libre Belgique – 16/6/22 : Au procès d’un ex-préfet rwandais pour génocide : son rôle dans le massacre d’une école en question
L’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta s’est-il soucié du sort de la centaine d’élèves tutsis retranchés dans un collège du sud du Rwanda en mai 1994, envoyant des renforts de gendarmerie? Ou les a-t-il abandonnés à leur sort, les sachant condamnés?
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France 3 Grand Est – 15/6/22 : Le témoignage de Théophile, rescapé, pourrait faire vaciller la cour d’assises lors du procès de l’ex-préfet Laurent Bucyibaruta
« Monsieur le Préfet, on est ici mais on sait que pas mal de Tutsi ont été tués partout dans le pays. Ça pourrait être la même chose pour nos parents. Alors là, on est entre vos mains. Si vous décidez que nous allons vivre, nous allons vivre. Si vous décidez que nous allons mourir, on va mourir. »
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France Bleu – 13/6/22 : Génocide des Tutsi au Rwanda : une équipe de France 3 Champagne-Ardenne de retour d’enquête
Ils ont suivi Alain et Dafroza Gauthier, un couple de rémois qui collectent les récits des témoins du génocide pour poursuivre en justice les auteurs du massacre.
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RFI – 10/6/22 : Rwanda: le mémorial de Murambi, lieu marqué par le génocide des Tutsis
À Gikongoro, aujourd’hui renommée Nyamagabe, les victimes attendent que tous les responsables des massacres soient traduits en justice.
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AFP / La Libre Belgique – 9/6/22 : Procès d’un ex-préfet rwandais pour génocide: « nous les enterrions alors qu’ils respiraient encore », raconte un rescapé
« Quand on jetait quelqu’un, avant qu’on jette le suivant, on mettait de la terre », et pour certains, « on pouvait voir la terre bouger par le rythme de la respiration ».
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RFI – 9/6/22 : Génocide des Tutsis au Rwanda: le témoignage des rescapés de Murambi
Les juges vont devoir déterminer si Laurent Bucyibaruta a joué un rôle dans les nombreux massacres organisés dans sa préfecture pendant le génocide des Tutsis en 1994, et notamment dans le massacre de l’École Technique de Murambi, l’un des pires du génocide, au cours duquel 50 000 personnes ont perdu la vie selon les autorités rwandaises.
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TV5 Monde – 7/6/22 : Génocide des Tutsi au Rwanda : portrait d’une survivante
Près de trente ans après le génocide au Rwanda, de nombreuses victimes rescapées vivent avec des syndromes post-traumatiques. C’est le cas d’Agatha, qui a été traquée, battue et enterrée vivante. Mais malgré le traumatisme, elle est la première survivante à être revenue sur les collines de Mushubati.
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TV5 Monde – 1/6/22 : Au procès d’un ex-préfet rwandais pour génocide, des récits contrariés et contradictoires
Vingt-huit ans après, la cour a auditionné plus d’une vingtaine de rescapés et des assaillants condamnés au Rwanda, se heurtant souvent au « chagrin perpétuel » qui « embrouille » la parole, aux souvenirs qui s’estompent, aux dates imprécises.
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Afrikarabia.com – 29/5/22 : L’ombre du procès d’Aloys Simba sur la cour d’assises de Paris
Plusieurs témoins mettent cause un duo constitué par le préfet Bucyibaruta et le colonel Aloys Simba, génocidaire avéré. Une des curiosités judiciaire du procès qui se poursuit à Paris est qu’il se greffe sur le procès d’Aloys Simba devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) qui s’est tenu à Arusha en première instance en 2005 et an appel en 2007, s’achevant chaque fois par une condamnation de l’accusé pour génocide et extermination, à 25 ans de prison, en signalant à de nombreuses reprises le rôle du préfet Bucyibaruta dans les tueries.
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Libération – 27/5/22 : Procès du préfet rwandais à Paris : «Quand j’ai vu les corps des enfants, j’ai perdu la raison»
Le site de l’école technique de Murambi a été le lieu d’un des pires carnages : de 25 000 à 50 000 morts en une seule journée, le 21 avril. Une partie de la famille d’Hildegarde avait cherché refuge sur cet immense campus, alors encore en construction. Incitée à s’y rendre par les autorités, comme le furent tous les Tutsis des environs. Au prétexte d’assurer « leur sécurité ». C’était un piège. Une fois regroupés, ils y seront massacrés.
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Luxemburger Wort – 25/5/22 : Un ancien haut fonctionnaire répond des accusations de génocide et de complicité de crimes contre l’humanité.
Faut-il juger un homme des décennies après les faits ? Les arguments pour et contre ont été souvent rebattus à l’occasion des derniers procès du nazisme où des lampistes du IIIe Reich ont dû répondre de leurs actes après avoir repris souvent pendant plus d’un demi-siècle une vie ordinaire et anonyme. Si la justice ne peut établir les faits avec précision, les audiences permettent au moins aux victimes de s’exprimer et peut-être de faire leur deuil.
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Afrikarabia.com – 21/5/22 : L’ancien procureur de Kigali : « la théorie du génocide spontané est fausse et pernicieuse »
« La distribution des armes avait commencé avant le début du génocide. Il me semble que la distribution des armes ne pouvait pas se faire sans l’aval du préfet, ça semble impossible ».
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RFI – 20/5/22 : Procès Bucyibaruta à Paris: la parole aux témoins du massacre de l’école technique de Murambi
Les trois rescapés qui témoignent ce vendredi relatent la soif, la faim, les armes de fortune pour se défendre, pierres et briques contre balles et grenades… et l’hécatombe parmi leurs proches. Tous affirment avoir rejoint le camp encadrés par les gendarmes, et sur ordre du préfet qui leur avait promis assistance.
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AFP/Tribune de Genève – 20/5/22 : Un témoignage à charge au procès à Paris d’un ex-préfet rwandais
Simon Mutangana a fui sa maison et les tueries dès les premiers jours du génocide. Il affirme avoir vu l’ancien préfet de Gikongoro à son arrivée dans le diocèse où il s’est réfugié avec d’autres Tutsi. Il leur annonce qu’ils vont être déplacés au camp de Murambi «dans le but d’assurer notre sécurité», déclare Simon Mutangana. «Ça ne s’est pas passé ainsi», poursuit cet agriculteur de 65 ans, costume gris sur une chemise blanche, qui a perdu de nombreux proches dans ce massacre.
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Le Soir – 20/5/22 : Un ancien préfet comparaît devant la cour d’assises de Paris
Il s’agit de soulager les survivants mais aussi parce que le déroulement des audiences, filmé depuis le premier jour, possède une valeur historique susceptible d’éclairer les générations futures sur les particularités de ce dernier génocide du siècle dernier : si les vies d’un million de Tutsis ont pu être emportées en trois mois, c’est parce les tueries furent exécutées par des voisins, sur ordre des autorités nationales et locales.
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RFI – 17/5/22 : Procès de l’ex-préfet rwandais Buciybaruta à Paris: un tueur et un rescapé de Kibeho témoignent
Au procès de l’ancien préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, accusé de génocide, complicité de génocide et crime contre l’humanité, la journée de ce mardi est consacrée aux témoins des massacres de l’église de Kibeho, dans la préfecture de Gikongoro que dirigeait l’accusé au moment du génocide.
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Libération – 21/5/22 : France-Rwanda : «On a toujours le choix de refuser de participer à un génocide»
Lors de la première semaine du procès de l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, accusé d’avoir participé au génocide des Tutsis du Rwanda en 1994, l’examen du «contexte» a permis d’évoquer la question centrale du choix d’un responsable de l’époque face à une solution finale africaine.
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RFI – 15/5/22 : Pays-Bas: arrestation d’un ex-officier rwandais pour son rôle présumé dans le génocide des tutsis
La traque de présumés génocidaires au Pays-Bas se poursuit. Un ex-officier de l’armée rwandaise a été arrêté, vendredi 13 mai, dans la ville d’Ermelo à l’est du pays, pour son rôle présumé dans le génocide des Tutsis de 1994. Il s’agit d’un homme rwandais, âgé de 65 ans, qui vivait depuis 25 ans au Pays-Bas, selon le parquet, sans plus de détails sur son identité.
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Sud Ouest – 13/5/22 : Au procès d’un ex-préfet rwandais, une historienne témoigne de la « continuité » de l’administration pendant le génocide
Une historienne a décrit vendredi 13 mai la « continuité » de l’administration pendant le génocide, tandis que la défense dépeignait un préfet « évincé » par les génocidaires et s’étant efforcé de « mettre un terme aux violences ».
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La Croix – 13/5/22 : Génocide au Rwanda, un psychiatre aux assises pour conforter la crédibilité des victimes
Un psychiatre est venu expliquer que même si certains témoignages peuvent présenter des incohérences, il ne faut pas douter de la véracité du récit des rescapés d’un génocide.
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Afrikarabia.com – 10/5/22 : Préfet rwandais accusé de génocide : la défense dénonce l’interminable instruction française
« C’est une curieuse absolution qui vous est proposée aujourd’hui. Ce retard, que nous déplorons tous, serait la faute de l’institution judiciaire, M. Bucyibaruta n’y serait pour rien. Or, « le CPCR n’a pas ménagé ses peines pendant 22 ans. ». Simon Foreman, avocat du CPCR.
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JusticeInfo.net – 9/5/22 : Génocide au Rwanda : Bucyibaruta, un préfet en procès à Paris
Du 9 mai au 12 juillet 2022, le Rwandais Laurent Bucyibaruta, 78 ans, un ancien préfet, doit être jugé devant la cour d’assises de Paris, pour des crimes allégués de génocide, complicité de génocide et complicité de crimes contre l’humanité survenus en 1994 durant le génocide des Tutsis, alors qu’il dirigeait la préfecture de Gikongoro, à l’ouest du Rwanda.
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TV5 Monde – 9/5/22 : Génocide Tutsi au Rwanda : le procès de Laurent Bucyibaruta s’ouvre en France
Cet ancien préfet du Rwanda s’est réfugié en France en 1997. Il s’agit du plus haut responsable rwandais, jamais jugé par la justice française pour le génocide des Tutsi de 1994. A 78 ans, il encourt la réclusion à perpétuité..
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France 3 Grand Est – 9/5/22 : Un ancien préfet rwandais, habitant dans l’Aube depuis 20 ans, jugé à partir du 9 mai
Laurent Bucyibaruta était préfet de Gikongoro en 1994, l’une des plus grandes préfectures du Rwanda. Il est accusé de génocide et de complicité de génocide. La cour d’assises de Paris l’entendra pendant plus de deux mois. Cet habitant de Saint-André-les-Vergers dans l’Aube devra répondre de la mort de plus de 100 000 Tutsi.
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France 3 Grand Est – 9/5/22 : La défense de Laurent Bucyibaruta n’a pas réussi à faire annuler le procès
« Il a choisi le pays où tout était bloqué, ou les relations, difficiles à l’époque, entre le Rwanda et la France empêchaient les enquêteurs d’aller sur le terrain. Peut-être espérait-il que rien ne se passerait. »
Simon Foreman, avocat du Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda. -
Jeune Afrique – 9/5/22 : Génocide des Tutsi : Laurent Bucyibaruta, plus haut responsable rwandais jugé en France
Au cœur du dossier : plusieurs réunions « de sécurité » qui servaient, selon l’accusation, à planifier des massacres.
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Le Monde – 9/5/22 : Rwanda : Laurent Bucyibaruta, un ancien préfet accusé de « génocide » devant la cour d’assises de Paris
Haut fonctionnaire dans le sud-ouest du pays aux pires heures d’avril 1994, il devra également répondre de « complicité de crimes contre l’humanité ».
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Libération – 9/5/22 : Génocide au Rwanda: le rôle d’un ex-préfet hutu au cœur d’un procès historique à Paris
Le plus haut responsable jamais jugé en France pour le massacre des Tutsis comparaît à partir de ce lundi. Laurent Bucyibaruta, préfet dans le sud-ouest du pays en 1994, est poursuivi pour «complicité de crimes contre l’humanité». Une plongée dans les ténèbres qui posera aussi la question du choix d’un homme face au mal absolu.
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RFI – 9/5/22 : Génocide des Tutsis au Rwanda: début du procès de l’ancien préfet Laurent Bucyibaruta
Aujourd’hui âgé de 78 ans, l’ancien préfet de la province de Gikongoro est accusé d’avoir favorisé l’un des pires massacres du génocide, celui de l’école de Murambi, devenu, depuis, un mémorial.
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RTBF – 7/5/22 : Génocide au Rwanda : un ancien préfet jugé à partir de lundi à Paris
Laurent Bucyibaruta, réfugié en France depuis 1997, est celui qui administrativement avait le rang le plus élevé. Il est reproché à l’ex-préfet de Gikongoro (sud), une des régions où les tueries furent les plus violentes, d’avoir organisé ou participé à plusieurs réunions au cours desquelles ont été planifiés des massacres, en incitant notamment au regroupement de Tutsi et à leur extermination.
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Africanews.com – 6/5/22 : Génocide au Rwanda : l’ombre d’un ex-préfet sur le massacre de Murambi
La justice française estime que ce massacre a été organisé par les autorités locales, dont l’ancien préfet Laurent Bucyibaruta, jugé à partir de lundi à Paris pour génocide, complicité de génocide et complicité de crimes contre l’humanité.
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France 3 Grand-Est – 24/4/22 : « La justice contre l’oubli », le combat de Dafroza et Alain Gauthier à Reims et au Rwanda
Dafroza Gauthier : « La seule chose que je peux leur offrir, c’est la justice pour les ressusciter un peu, pour les faire revivre, qu’ils ne tombent pas dans l’oubli. Ce travail de justice, c’est un travail contre l’oubli. »
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ARTE – 23/4/22 : Rwanda : le silence des mots
Trois femmes rwandaises meurtries par le génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 et le viol de soldats français brisent le silence. Un film de Michael Sztanke et Gaël Faye, membre du CPCR. À revoir ici sur le site arte.tv
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Ouest-France – 24/4/22 : « Le viol reste une arme de guerre utilisée dans tous les génocides »
Entretien avec Gaël Faye : « Je pense à ces femmes qui ont fait ces efforts de venir ici à Paris, de porter plainte, qui souffrent mais qu’on n’entend pas, rien ne bouge. En tant que franco-rwandais, ça m’empêche de dormir. Je suis très mal à l’aise. »
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TV Rwanda – 14/2/22 : Justice & génocide des Tutsi :
actions & défis des Parties civiles en France & au Rwanda -
RT France – 16/2/22 : La Cour de cassation met fin à l’enquête française sur l’attentat du 6 avril 1994 au Rwanda
Alain Gauthier (CPCR) : « Nous attendons que des moyens beaucoup plus importants soient donnés au Pôle crimes contre l’humanité… »
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AFP/Mediapart – 19/1/22 : Génocide des Tutsi: renvoi aux assises de Paris confirmé pour un ex-gendarme rwandais
La cour d’appel de Paris a confirmé mercredi le renvoi devant les assises, notamment pour génocide et crimes contre l’humanité, d’un ex-gendarme rwandais soupçonné d’avoir participé aux massacres de civils tutsi lors du génocide au Rwanda en 1994, a indiqué le parquet général.
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