Auditions de Claudette UMUHOZA (partie civile), Beata UWAMARIYA et Fidèle MURERA. Lecture des déclarations et du jugement de Jean KAMBANDA devant le TPIR.

Auditions de Jean-Marie Vianney GASHUGI et Mathias NSANSABAHIZI (détenu). Lecture des auditions de François BWANAKEYE et Vincent KAGERUKA (décédés).

Auditions de Jean-Damascène MUNYANEZA (détenu), François RUDAHUNGA et trois parties civiles : Jean de Dieu BIRIGANDE, Jeanne d’Arc MUKAKAMARI et Jean-Paul RWIBASIRA.

Auditions de Monique AHEZANAHO (partie civile), Alfred MAGEZA (ancien détenu) et le gendarme Anaclet DUFITUMUKIZA.

Audition de Diana KOLINKOFF, psychologue clinicienne. Exposé et projections de pièces documentaires. Auditions de Jean-Philippe REILAND, directeur de l’OCLCH et Olivier GRIFOUL, officier de gendarmerie.

Présentation du rapport d’André GUICHAOUA « Butare, la préfecture rebelle », projection de « Rwanda. Autopsie d’un génocide » dans « La marche du siècle », audition de Johan SWINNEN, ancien ambassadeur de Belgique au Rwanda de 1990 à 1993.

Auditions d'Alain VERHAAGEN, Hervé DEGUINE (cadre dans une multinationale française, ancien membre de Reporters sans Frontières), Dismas NSENGIYAREMYE (ancien premier ministre) et Jean-Marie Vianney NDAGIJIMANA (ancien ambassadeur du Rwanda à Paris, ancien ministre des Affaires étrangères).

Audition de Damien VANDERMEERSCH, magistrat belge, ancien juge d’instruction dans le procès des « Quatre de Butare ». Interrogatoire de personnalité de l’accusé (suite). Audition de Fébronie MUHONGAYIRE, épouse de de l’accusé. Exposé du président à propos des écrits d'Alison DES FORGES et André GUICHAOUA.

Témoins de contexte : auditions de Stéphane AUDOUIN-ROUZEAU, Hélène DUMAS et Jacques SEMELIN.

Ouverture du procès, rapport du président et demandes de la défense. Audition de madame ATTONATY, enquêtrice de personnalité et interrogatoire de l’accusé.

Du 13 novembre au 19 décembre 2023 devant la cour d'assises de Paris.

« avant tout une histoire humaine, celle d'un couple ordinaire qui a décidé de consacrer toute sa vie et toute son énergie à la lutte pour la justice »

Principaux éléments ayant convaincu la cour et le jury de reconnaître Philippe HATEGEKIMANA devenu MANIER coupable de crimes de génocide et de crimes contre l'humanité.

Dans l’indifférence quasi générale et dans le silence assourdissant de la plupart des grands médias nationaux (que les journalistes présents veuillent bien m’excuser, leurs articles ont été répercutés sur notre site) la Cour d’assises de Paris, après deux mois d’audiences, a condamné monsieur Philippe HATEGEKIMANA/MANIER, alias BIGUMA à la réclusion criminelle à perpétuité pour GENOCIDE et crimes contre l’Humanité, pour sa participation au génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. On peut s’étonner qu’une telle décision ait pu passer inaperçue. Il est vrai que notre pays est actuellement en proie à de nouveaux démons qui génèrent inquiétude et révolte, que …

VERDICT : réclusion criminelle à perpétuité pour crime de génocide et crime contre l'humanité.